Editions Métailié, 27 octobre 2011, 205 pages
Résumé de l'éditeur :
Dans ma cellule je pense à elle, Bettý, si belle, si libre, qui s’avançait vers moi à ce colloque pour me dire son admiration pour ma conférence. Qui aurait pu lui résister. Ensuite, que s’est-il passé ?
Je n’avais pas envie de ce travail, de cette relation. J'aurais dû voir les signaux de danger. J'aurais dû comprendre bien plus tôt ce qui se passait. J'aurais dû… J'aurais dû… J'aurais dû…
Maintenant son mari a été assassiné et c’est moi qu’on accuse. La police ne cherche pas d’autre coupable. Je me remémore toute notre histoire depuis le premier regard et lentement je découvre comment ma culpabilité est indiscutable, mais je sais que je ne suis pas coupable.
Mon avis :
Mais où est passé Erlendur, le commissaire fétiche d'Indridason ? Ne vous inquiétez pas, il sera cité au détour d'une phrase.
A part cela, tout est nouveau dans ce roman. Au lecteur de s'adapter au nouveau narrateur et de découvrir petit à petit son parcours et pourquoi ce personnage est en prison.
Pourtant, le personnage principal de l'intrigue est Betty. Qui est-elle ? Dit-elle la vérité ?
Très vite, des doutes apparaissent et l'intrigue débute.
Au départ, le roman est très "chaud" car Betty est en pleine phase de séduction. Jusqu'à ce que l'identité du narrateur soit révélé. Et là, c'est la claque. Quelle surprise ! Et pourtant, ça se tient...
Ceci dit, cette bouffée d'air frais chez l'auteur m'a fait du bien. Je suis revenue à lui avec plaisir.
L'image que je retiendrai :
Celle des cigarettes grecques de Betty qui lui donnent une voix rauque et sensuelle.
il faut que je me lance dans les romans de cet auteur.....je vais commencer par le debut!