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« Il y a eu une immense capitulation devant l’argent » Harry BELAFONTE.

Publié le 07 août 2012 par Halleyjc

« Il y a eu une immense capitulation devant l’argent » Harry BELAFONTE.Merci à Louis DESSOUT de nous avoir mis sur la piste de ce festival de LUGANO auquel participe Herry BELAFONTE. La chronique du MONDE dit l'essentiel sur un phénomène qui est bien connu. En d'autres termes Claude RIBES avait dit que le NOIR n'était pas bancable.

Le beau visage de Harry BELAFONTE laisse apparaître le regard et le sourire qui a charmé tant de spectateurs.

« Il y a eu une immense capitulation devant l’argent » Harry BELAFONTE.

Mais fichtre qu'ils étaient beaux dans ce CARMEN JONES, Dorothy DANDRIDGE et Harry BELAFONTE

« Il y a eu une immense capitulation devant l’argent » Harry BELAFONTE.

En 1905, en Bucovine, province reculée de l'Empire autrichien aujourd'hui partie de l'Ukraine, naissait Otto Preminger. En 1928 en Jamaïque, alors colonie britannique, naissait Harry Belafonte. En 1954, alors que la ségrégation avait encore force de loi dans le sud des Etats-Unis, le chemin des deux hommes se croise sur le plateau de Carmen Jones.

« Il y a eu une immense capitulation devant l’argent » Harry BELAFONTE.
En 2012, à Locarno, cette adaptation sensuelle de l'opéra de Bizet est présentée par Harry Belafonte dans le cadre de la rétrospective intégrale de l'oeuvre de Preminger, mort en 1986, que propose le festival. L'octogénaire énergique a donc fait le voyage pour rappeler le choc que suscita Carmen Jones à sa sortie aux Etats-Unis en 1954 (en France, il fallut attendre 1981 et la chute de l'oeuvre de Bizet dans le domaine public pour voir le film).
Otto Preminger a osé montrer "des Noirs intelligents, dignes"
« Il y a eu une immense capitulation devant l’argent » Harry BELAFONTE.
Le grand librettiste de Broadway Oscar Hammerstein avait écrit cette adaptation de Carmen en transposant l'action dans le sud des Etats-Unis. Sur scène, Carmen Jones avait triomphé et Darryl F. Zanuck, le patron de la 20th Century Fox, en avait acquis les droits. "L'enjeu était d'importance, rappelle Harry Belafonte. Depuis très longtemps, dans la culture du cinéma, régnait le grand mythe selon lequel la meilleure garantie d'un échec économique était de faire un film avec des Noirs. Otto Preminger n'était pas de cet avis. Il est allé contre le courant, en montrant des Noirs intelligents, dignes."
« Il y a eu une immense capitulation devant l’argent » Harry BELAFONTE.
Belafonte était alors une étoile montante du show-business américain. Il avait suivi des cours de théâtre à New York, aux côtés de Sidney Poitier ou Marlon Brando, mais sa carrière de chanteur avait pris le pas sur sa carrière d'acteur. Carmen Jones n'était que son second long-métrage. Pour incarner la version sudiste de la gitane sévillane, Otto Preminger avait fait appel à Dorothy Dandridge, comédienne ...


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