JO Basket : trop courts, trop loins, si près

L’équipe de France de basket ne disputera pas de Demi-Finale Olympique. Les joueurs de Vincent Collet ont été éliminés dès les Quarts de Finale par l’Espagne (59-66). La petitesse du score démontre l’incroyable tension de la rencontre ainsi que sa tournure purement tactique et physique.

Il s’agit tout de même d’une contre-performance pour les Bleus qui visaient une médaille olympique, au moins l’argent.

Au lendemain de la défaite, on peut repenser au potentiel caractère anti-olympique des Espagnols en poule, qui laissent filer le dernier quart-temps face au Brésil pour ne pas à avoir se coltiner les USA en Quarts. Il n’empêche que lors du match de mercredi, avec seulement six points marqués lors du dernier quart-temps, la France ne pouvait pas prétendre sérieusement à jouer les premiers rôles dans cette compétition. On a retrouvé la maladresse chronique déjà soulignée contre les Etats-Unis, sauf que là c’était une rencontre à élimination directe.

La France y a cru pendant 3 quart-temps

Les Français ont tenu trente-neuf minutes avant de craquer, à l’image de Nicolas Batum et Ronny Turiaf chargeant chacun un Espagnol sans se préoccuper du ballon, dans les vingt dernières secondes, le premier provoquant un début de bagarre. Pourtant, tout avait bien commencé puisque la France menait même de sept points lors du deuxième quart (35-28), mais ils n’ont pas su s’envoler, et ont laissé l’Espagne revenir doucement mais inexorablement. Ce fut ensuite durant le troisième quart, un chassé-croisé ou chaque équipe menait d’un point à tour de rôle.

Le match devint de plus en plus tendu tant et si bien qu’aucun point ne fut marqué en cinq minutes dans le dernier quart-temps !!! Lorsque Rudy Fernandez marqua ses deux lancers-francs puis Marc Gasol avec son tir intérieur (57-62) doucha les espoirs français. Puis vint le temps de la frustration de Batum, qui s’excusa par la suite sur son compte Twitter, mais le mal était fait, encore une image peu reluisante, sans élégance de nos champions déchus. Encore une déception. A défaut de savoir gagner, il faudra apprendre à savoir perdre…

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