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«Qui a volé» le goût de la tomate du marchand mais pas seulement ?

Publié le 14 août 2012 par Kamizole

«Qui a volé» le goût de la tomate du marchand mais pas seulement ?

« Qui a volé l’orange du marchand ? » chanta naguère Gilbert Bécaud : Tu es méchant et laid, y avait comme du sang sur tes doigts (…) avec tes mains crochues (…) le responsable de ce forfait aura beau dire qu’il « courait la montagne à la recherche de l’oiseau bleu » quelqu’un a bien vu les multinationales de l’agro-business produire moult saloperies sans goût.

S’il n’y avait que les tomates ! J’ai le parfait souvenir du marché de Selles-sur-Cher en août 1955. Je passai devant un étal. Des fraises. Sans doute provenant d’Espagne ? Point d’odeur alléchante. Je ne m’y arrêtai pas. Poursuivant ma promenade je fus « apostrophée » par une véritable odeur de fraises, telles que je les sentis dans mon enfance. Provenance ? Loir et Cher…. Un véritable délice.

Ben oui, quoi ! Se souvenir que pendant l’été 1995 il fit très chaud. Au point que chez ma sœur à Selles-sur-Cher, traverser la cour - chauffée à bloc par les murs blancs - relevait de l’exploit. Diffici-lement réédité. Or, c’est sur le petit carré gazonné qu’elle avait planté deux gros plants de tomates. Je serais bien incapable de vous en nommer la variété mais qu’elle fût goûteuse à souhait, point de doute. J’en fis avant notre départ force cuisine pour de futures sauces tomates et autres spaghettis à la bolognaise que ma sœur n’eut plus qu’à congeler pour les plats d’hiver. Rentrées à Montmorency nous trouvâmes sur le marché, chez nos habituels maraîchers exactement les mêmes tomates. Même plaisir.

Je suis quasi certaine que vous ne savez pas pourquoi depuis déjà un certain temps les tomates sont vendues « en grappes »  avec les tiges. Bien évidemment plus cher. Je vous le donne en mille : ce sont les branches qui concentrent l'odeur de la tomate. Vous pensez qu'elles seront bonnes. Elles sont tout aussi fadasses que les autres. Et quant à la « tomate cerise » - la plus prisée des plus jeunes « elle ressemble à un bonbon et elle est sucrée » -  la seule « merveille » - pas pour nous - est sont prix. Une consommatrice les a trouvées vendues - en plein été ! - 19.95 € le kilo à Belleville... On appellera ça de l'arnaque.

Autre question : pourquoi la grande la majorité des tomates vendues en France, quand elles n’ont pas poussé « dans une serre hollandaise - pays champion de la tomate "high-tech" ; la Belgique ne valant guère mieux » - proviennent-elles de Bretagne ? Pas non plus à franchement parler une région connue pour son soleil resplendissant, n’en déplaise à nos amis Bretons. Mais qu’importe « puisqu’elles y poussent en abondance, hors sol sur des lits de laine de roche » ! Cela fait néanmoins fort longtemps que cette question me taraude : où sont passées les grosses « Marmandes » gorgées de soleil, variété rustique à souhait et parfaite pour les tomates farcies ?

«Qui a volé» le goût de la tomate du marchand mais pas seulement ?

L’agro-business commet crime sur crime contre le goût et la qualité des produits, sans même parler de la bio-diversité. J’ai traité il y a peu de l’association Kokopelli (6 août 2012) qui tente de sauvegarder et mettre à la disposition des jardiniers et agriculteurs d'anciennes variétés de plantes. Condamnée par la Cour de justice européenne, à la solde des marchands. Je ne suis pas prête de lâcher le morceau !

Cela fait depuis près de 25 ans que je me passionne précisément pour la réhabilitation des variétés anciennes, de même que les anciennes races d’animaux - ovins, caprins, moutons, poules, etc. J’ai un gros livre qui ne date pas d’aujourd’hui qui m’apprit beaucoup sur le sujet. Malheureusement, je croyais l’avoir mis à portée de main mais il doit être quelque part dans une des bibliothèques, derrière une autre rangée de livres et trop haut perché… Cela attendra encore quelque peu.

Je vous signale sur le sujet un très excellent édito de Jean-Marcel Bouguereau La guerre des semences a commencé ! (La République des Pyrénées 11 août 2012) qui, comme à l’accoutumée, résume en 30 lignes l’essentiel de la question. Je pourrais signer des deux mains sa conclusion : « Avec cette décision de justice, c'est l'introduction subreptice de nouvelles règles qui, en agriculture, concourent à tout transformer en marchandise : après l'école, le corps et le trafic d'ovocytes et la vente d'organes, c'est la marchandisation de la nature qui est en jeu. Avec des conséquences déjà visibles sur la biodiversité : céréales, fourrages, légumes, arbres fruitiers, vignes, on assiste à une extraordinaire érosion de la diversité des plantes cultivées au point qu'aujourd'hui trois ou quatre variétés couvrent 60% de l'assolement annuel en blé et que 80% des légumes cultivés il y a cinquante ans ont disparu ! ».

J’en reviens donc à mes tomates. Que l’on nomma « pommes d’amour » avais-je appris dans ma lointaine jeunesse en lisant « La gloire de mon père » à moins que ce ne fût « Le château de ma mère » de Marcel Pagnol. Je tombai à la r’bidaine il y a plus de 20 ans en voyant un documentaire - je crois que ce fut sur Arte - où il était question de la culture hors sol des tomates. En Italie ! Vivant quasi sous perfusion. Pouah !

Aux anciennes variétés goûteuses ils ont substitué dans leurs labos des OMNI (objets margoulins non identifiés). Comme pour les fraises, il faut absolument qu’elles puissent supporter les transports et autres manipulations. Donc être nécessairement dures. L’on se demandera utilement si les tomates doivent franchir des centaines de kilomètres. Voire bien davantage.

Je ne sais plus sur quelle chaîne de la TNT j’avais vu un documentaire sur une société de production de sauces tomates répondant au nom bien provençal « Le Cabanon »… Ancienne coopérative mais reprise par un Chinois… qui importe au moins 75 % de sauce tomate de Chine ! Les personnes intéressées trouveront de plus amples détails dans un article La France « terre d’asile » ? Oui mais… pour les millionnaires (14 oct. 2010).

Mais je ne suis pas au bout de mes surprises : faisant une recherche sur Google images au sujet des produits de cette société, je trouve de la sauce tomate prétendue « bio »... Ricanement ! Venant de Chine… Certifiée par qui ? Avec un peu de mélamine pour faire bon poids bonne mesure. De la harissa… J’aime bien mais celle-là, non merci, sans façon. Encore plus fort : du coulis de pommes ! Le font-ils de Chine venir par barils énormes comme la sauce tomate ? Et le clou : des lentilles cuisinées et de la purée en boîte. Pouah !

Je me souviens avoir lu il y a déjà fort longtemps qu’un principe zen recommandait de consommer des aliments produits à proximité et au maximum à 50 ou 100 km de son lieu de résidence. Ce qui me semble tomber sous le sens. Certes, il y a des produits - café, thé, etc. - qui ne sont pas produits en France. Mais en dehors de ces cas spécifiques cela me paraît une totale hérésie de faire traverser les océans depuis l’Amérique latine, l’Afrique, l’Australie ou la Chine à des légumes ou des fruits, de la viande, etc. qui sont produits ici. Mieux vaut de surcroît respecter la saisonnalité. Quel besoin avions-nous de manger des fraises à Noël et des tomates toutes l’année ? Des pommes ou d’autres fruits hors saison.

Pourquoi ais-je embrayé sur la tomate ? A cause d’un article du Monde 2 La reine déchue des potagers (3 août 2012). C’est-elle ! Elle provient de moins en moins des potagers. Et d’éternels déçus par le manque de goût, du moins les plus de trente ans… Nostalgiques, à la recherche des saveurs qui enchantèrent notre palais. Certains assurant que cela ressortirait du pur fantasme, de la même manière que le souvenir du bon pain. Je ne suis pas encore tout à fait stupide. Même dans ma lointaine enfance, il y avait des boulangers qui faisaient du pain vraiment dégueulasse. En revanche, j’ai le souvenir d’un « gros pain » - le plus basique - que je mangeai en colonie de vacances à Vannes-sur-Cosson (en Sologne !). J’ai mangé depuis du très bon pain mais n’ai jamais retrouvé le même goût et la même odeur.

Je ne suis absolument pas d’accord avec Patrick Mac Leod, retraité de la recherche en neurophysiologie sensorielle et fondateur de l'Institut du goût, à Paris qui prétend que « la mémoire du goût, cela n’existe pas, la mémoire existe et il n’y en a qu’une et elle est associative » et encore moins quand il prétend « ne pas se souvenir très bien du goût des tomates qu’il a mangées il y a dix ans et mieux se rappeler du goût de celles qu’il a mangées il y a deux ou trois ans ». Je n’ai pas la prétention d’être scientifique mais je puis vous assurer que je me souviens fort bien des délicieuses tomates mangées en 1995 et quant à celles que j’achetai pendant l’été 2008, elles n’avaient précisément aucun goût…

Pascal Poot cultivateur alternatif possèdant un catalogue de plus de 300 variétés anciennes de tomates rappelle que jadis la diversité des formes et des couleurs fut la norme et que l’on mangeait la tomate du coin, soit la variété la mieux adaptée aux conditions locales. Mais c’était avant l’irruption des margoulins : « Avant les années 1880, les semenciers n'existaient pas. Paysans et villageois faisaient leur sélection en fonction du goût du fruit, de ses qualités nutritionnelles et de sa résistance aux maladies. Mais problème, les variétés anciennes se conservent mal après la cueillette, elles ont la peau fine, sont fragiles et difficilement transportables ».

D’où une question fort iconoclaste : doit-on les transporter ? Mais force est de constater comme l’article que ces variétés ne pouvaient convenir « au modèle de consommation de masse qui s’est imposé après la seconde guerre mondiale ». Est-il pertinent ? De mon avis, sûrement pas. Mais la logique productiviste l’a emporté. Des exploitations toujours plus vastes avec de moins en moins d’agriculteurs. « Le progrès (?) a imposé le goût de l’uniformité : semenciers, cultivateurs et distributeurs se sont mis d'accord, la tomate devait être rouge et ronde ou ne pas être »… Et calibrées ! Malheur aux fruits et légumes qui n’ont pas la taille adéquate… Ce qui m’a toujours paru une totale ineptie. Qu’importe la taille s’il sont bons ?

«Qui a volé» le goût de la tomate du marchand mais pas seulement ?

C’est incontestablement l’apparition des hybrides dans les années 1960 qui a précipité le déclin du goût et accéléré la production de variétés uniformes. Pour le plus grand profit des semenciers devenus aujourd’hui des multinationales. Cela fait au moins 25 ans que j’ai pris conscience que les hybrides rendent les agriculteurs captifs des multinationales. Pour une raison bien simple : leurs qualités ne peuvent se reproduire s’ils sont replantés d’une année sur l’autre. D’ailleurs et comme je l’ai déjà signalé, les semenciers interdisent aux paysans de conserver une partie de leur récolte - produite de façon traditionnelle - pour la replanter l'année suvivante. La meilleure preuve : ils ont réussi à faire voter une loi obligeant les agriculteurs qui le font à payer une redevance ! Un monde de ouf…

Si vous y ajoutez aujourd’hui les OGM et la recherche génétique, il y a bien de quoi faire frémir.

Je lis en effet sur un autre article du Monde que La découverte d'un gène pourrait redonner du goût aux tomates industrielles  (28 juin 2012) lequel m’apprend que « Cette avancée pourrait avoir d'importantes retombées pour l'industrie américaine de la tomate avec une récolte annuelle de plus de 15 millions de tonnes et un marché pesant 2 milliards de dollars par an ». Soit. Mais c’est précisément déjà la recherche scientifique qui est à l’origine de l’absence de goût des tomates.

Puisqu’ils ont favorisé une mutation génétique qui les fait mûrir uniformément mais au détriment du goût : « les cultivateurs de tomates sélectionnent des variétés génétiquement modifiées produisant des fruits de couleur vert pâle avant de mûrir simultanément et devenir rouges afin d'être récoltées en même temps ». Très bien, mais le choix dans les croisements aurait « neutralisé une protéine donnant de la saveur aux tomates » !

Selon Ann Powell, biochimiste à l’université de Californie à Davis qui a participé à ces travaux « Cette découverte du gène respon-sable de la saveur dans des variétés de tomates sauvages et traditionnelles offre la possibilité de retrouver des caracté-ristiques qui ont été perdues sans le savoir »… Sans le savoir ! « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (François Rabelais) et nul doute qu’il pensait autant que moi… sans intelli-gence ! Ou plutôt : « Les lourdes têtes » remplies mais fort mal faites.

Trop de scientifiques sont des Docteurs Folamour doublés de Jeckyll qui se gardent bien de s’interroger sur la finalité et les conséquences de leurs découvertes. Pour la bonne raison qu’ils n’ont aujourd’hui pour la plupart aucune culture humaniste et philosophique. Le nez dans le guidon : entendre leurs éprouvettes et leurs micros-copes à balayage électronique ou plus performants encore.

Si vous le souhaitez, je peux encore vous couper l’appétit avec un autre article du Monde Les scientifiques ont séquencé le génome de la tomate, leur "fruit modèle"  (30 mai 2012) qui d’entrée énonce que le génome de la tomate ne présente qu’un peu plus de 8 % de différences avec celui de la pomme de terre. Rien de surprenant puisque tomates et patates sont des solanacées, tout comme entre autres poivron, piment, aubergine, belladone, pétunia et tabac.

«Qui a volé» le goût de la tomate du marchand mais pas seulement ?

Peut-être est-ce cette parenté avec les pommes de terre - si nos chercheurs louftingues ont forcé la dose sur certains gènes - qui expli-querait pourquoi certaines tomates sont si farineuses ?

Or donc, ce séquençage serait le fruit de la coopération scienti-fique « d’un consortium regroupant plus de 300 chercheurs de 14 pays, dont plusieurs pays européens, la France, les Etats-Unis, mais aussi la Chine et l'Inde » qui a réussi à relever « l’ordre, les types et les positions » des 35.000 gènes de la tomate. Fort bien. Mais quand je vois le mot « consortium » associé à la recherche scientifique je sais pertinemment que seuls les intérêts économiques des multinationales - Monsanto et les semenciers de même acabit - seront pris en considération.

Et même pire puisque les multinationales et autres laboratoires de biotechnologie travaillant sur le génome humain - toujours grâce à un consortium ! - ont trouvé le moyen de breveter les gènes… Lors même que le génome humain de même que tous les gènes des organismes vivants constitue le patrimoine inaliénable de l’humanité qui n’appartient à personne mais à tous.

Que le monde eût été créé par Dieu (lato sensu) ou qu’il fût le produit du « hasard et de la nécessité » - en n’ayant garde d’oublier Théophile Gauthier : « Le hasard, c’est peut-être le pseudonyme de Dieu quand il ne veut pas signer » - peut importe sur le plan de l’éthique et de la réflexion philosophique : ces margoulins n’y ont eu aucune part quand bien même se rêveraient-ils démiurges.

Point n’est besoin d’être grand clerc pour subodorer qu’ils brevè-teront les gènes des tomates et des autres plantes de la famille des solanacées. Ensuite de quoi, ils interdiront aux agriculteurs de planter leurs propres légumes sauf à leur payer une redevance.

Pour l’instant, ils fourbissent leurs armes de recherche massive.

Comme l’article reprend les citations d’un seul des chercheurs qui a participé à ces travaux - Mondher Bouzayen, directeur du labora-toire Génomique et biotechnologie des fruits, je vais tâcher d’en tirer la substantifique moelle.

Cela commence fort bien « Ce génome va être un génome de réfé-rence pour des espèces agronomiquement et donc économiquement très importantes »… Nous savons d’emblée d’où il parle : « la tomate est de loin le fruit-légume qui connaît la plus forte progression au niveau mondial ». Il n’y a que cela qui les intéresse, l’article rappelant que les Français en consommeraient 14 kg par an (moi, très certainement pas !), les Grecs 56 kg (à condition d’en avoir encore les moyens) et les asiatiques l’auraient adoptée. Tout baigne !

Là, je tombe à la r’bidaine en apprenant que la tomate séquencée - objet d’un « séquençage de haute qualité » - appartiendrait à la variété « Heinz » ! utilisée pour les sauces et ketchup… j’ai beau m’attendre à tout de l’agro-business mais que l’on eût créé une variété de tomates (parce qu’elle n’a pas poussé toute seule dans la nature ni sans nul doute été le produit d’une sélection par des agriculteurs) spécialement pour un géant américain de l’agro-alimentaire, au demeurant loin de limiter ses activités au ketchup et aux sauces tomates, voilà qui est vraiment emblématique de cette époque dominée par l’ultralibéralisme dévastateur.

En revanche, la tomate sauvage (Solanum pimpinellifolium) a été l’objet d’un séquençage « un peu plus rapide » au prétexte que la différence entre les deux serait seulement de 0,6 %. Mondher Bouzayen affirmant que « l’on aurait pu séquencer n’importe quelle variété » car les tomates peuvent être visuellement très différentes mais partagent le même génome à quelques infimes détail près… Pourquoi alors précisément une variété purement commerciale ? Issue, l’on s’en doute bien, de variétés génétiquement modifiées.

Je n’ai nullement la prétention d’être scientifique mais si c’étaient précisément « ces infimes détails près » qui faisaient toute la différence.? L’article précédent du Monde démontrait bien comment les chercheurs avaient en croisant deux espèces de tomates neutralisé une protéine donnant la saveur aux tomates… C’est oublier le rôle essentiel des gènes dans le marquage des chaînes protéiques. C’est oublier que les gènes peuvent « muter » sans intervention humaine.

Il me semble que s’il s’était agi uniquement de science au sens fort du terme - et sans préoccupation uniquement triviale - l’intérêt de la recherche eût commandé d’étudier le génome d’un maximum de variétés naturelles et anciennes de tomates tout en les comparant avec les produits hybrides ou manipulés génériquement. Ce qui même en se souciant de leur avenir commercial pourrait permettre une meilleure compréhension des phénomènes susceptibles d’intervenir et peut-être d’éviter des erreurs.

Quand on demande à Mondher Bouzayen comment il peut se faire que tout en ayant un génome si proche (8 % de différences) tomates et pommes de terre se ressemblent si peu, il répond que c’est « « Scientifiquement parlant, c'est sans doute la question la plus excitante »… Il avait auparavant affirmé qu’avec ces découvertes « les scientifiques vont se régaler sur plusieurs sujets qu'ils ne pouvaient pas aborder de façon franche »… Qu’ils se régalent, je veux bien mais je préférais que nous nous régalions avec de bonnes tomates !

Enfin, la tomate servirait de « fruit modèle » au scientifiques : « En gros, tout ce qu'on sait sur les fruits charnus (pomme, poire, fraise, mangue, etc.), on l'a appris par la tomate ». En conséquence de quoi « un réseau de recherche sur les fruits charnus, rassemblant 18 pays européens devrait être prochainement lancé pour essayer de tirer un bénéfice du nouvel outil que constitue le séquençage de la tomate ».

« On passe de la lunette de Galilée au télescope Hubble »… N’ayons garde d’oublier qu’il fut longtemps myope ! Et surtout : « lorsque le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt ».


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