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Les Charlots En Délire

Publié le 16 août 2012 par Olivier Walmacq

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Genre: comédie
Année: 1979
durée: 1h25

L'histoire: Licenciés de leur usine, les Charlots sont contraints de trouver un nouveau travail. Mais la recherche d'un emploi leur réserve bien des aventures.

La critique d'Alice In Oliver:

Difficile de savoir ce qui est réellement passé par la tête des Charlots avec Les Charlots En Délire, réalisé par Alain Basnier en 1979.
Pourtant, au moment de sa sortie, cette comédie totalisera tout de même plus d'un million d'entrées au cinéma ! En même temps, la troupe comique est au sommet de sa popularité à la fin des années 70. Ce qui justifiera trois nouveaux films par la suite: Les Charlots contre Dracula, Le Retour des Bidasses en Folie et Charlots Connection.

Leur dernier film ne fera même pas 600 000 entrées. Aussi, sera-t-il nécessaire pour la bande de tirer leur révérence au cinéma.
D'autant plus que les Charlots ne sont plus au grand complet et forment désormais un trio depuis le départ de Jean-Guy Fechner.
Certes, les Charlots ont touné de nombreuses inepties. Néanmoins, Les Charlots en Délire reste probablement leur plus mauvaise comédie.

Comme je l'ai déjà souligné, on retrouve donc le célèbre trio comique, à savoir Gérard Rinaldi, Gérard Filipelli et Jean Sarrus.
Viennent également s'ajouter Henri Guybet, Charles Gérard, André Valardy et Yves Alfonso. Dans cette comédie foireuse et pénible, Gérard Rinaldi et consorts sont laissés en roue libre.
Hélas, le coeur n'y est plus. Certes, le film tente bien quelques gags.

Pourtant, difficile de rire devant la médiocrité de cette comédie grossière et franchement vulgaire. Aussi, faudra-t-il supporter les facéties de notre troupe comique.
Certaines séquences soi-disant comiques sont totalement insupportables. C'est par exemple le cas quand Gérard Filipelli joue les fakirs et se fait crucifier.
Oui, comme l'indique le titre du film, les Charlots sont bien en délire.

Mais c'est justement bien ça le problème. A savoir que l'on ne comprend pas très bien le délire en question. Surtout, les gags ne parviennent jamais à décrocher le moindre rictus imbécile.
C'est bel et bien la consternation qui est au rendez-vous de cet énorme navet. Comme quoi, Jean-Guy Fechner a bien fait de quitter le navire.
Bien triste fin pour la troupe comique même si trois nouveaux films seront réalisés par la suite (je sais, je l'ai déjà dit).

Note: pas envie de noter ça


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