David, 42 ans, a oublié de grandir. Son appartement, un vrai foutoir, regorge de figurines, de posters, de plantes suspectes qui témoignent pour lui: David est resté un éternel adolescent qui rate tout ce qu'il entreprend. Plus jeune, pour gagner de l'argent rapidement, il a fait don de son sperme. Des années plus tard, un avocat de la clinique vient lui apprendre qu'il est le père biologique de 533 enfants. Le choc est terrible pour un irresponsable incapable de livrer en temps et en heure la viande de la boucherie de son père. 142 enfants cherchent à le connaître. David, après bien des angoisses, des questions qui soulèvent tout de même l'hilarité du spectateur, entreprend de les connaître. C'est à ce moment là que le film dérape vers un sentimentalisme tout à fait américain. Certes, David grandit, devient responsable mais le film lui, cesse d'être caustique, drôle. La guimauve qui s'installe gâche quelque peu notre plaisir d'autant plus que la découverte de chaque progéniture ne réserve pas vraiment de surprise. Le film piétine un peu.
Un bon moment de cinéma tout de même.