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Les années fastes - CHAN Koonchung

Par Wakinasimba

annees-fastes

Grasset, 11 janvier 2012, 416 pages

Résumé de l'éditeur :

Pékin, 2013. La Chine vit son heure de gloire, alors que le monde n’a pas réussi à se relever de la crise économique. Fort et prospère, le pays semble flotter dans un équilibre harmonieux, les gens se sentent libres, capables de réaliser leurs rêves, si tant est qu’ils ne franchissent pas certains interdits.

L’écrivain Lao Chen, habitant satisfait dans la torpeur de Pékin, a grandi entre Taïwan et Hong-Kong. Un jour, il rencontre quelques amis de longue date, qui lui font entrevoir une tout autre réalité : Fang Caodi lui répète, inquiet, qu’un mois entier a disparu, Xiao Xi, anxieuse, change sans cesse d’adresse électronique, convaincue d’être surveillée par les autorités. Et la population entière semble frappée d’amnésie collective…

Lao Chen va bientôt être emporté malgré lui par la vague des quelques contestataires, et peu à peu, il va découvrir, derrière le masque de perfection, le vrai visage de la Chine: une face cachée derrière des illusions aveuglantes…

Mon avis :

Après le Japon, me voici en Chine, et l'année prochaine. Encore un rêve d'auteurs.

Mais dans ce roman, des vies sont en jeu. Oh, bien sûr, tout va bien en Chine : pas de crise monétaire, le pays est prospère ; les habitants sont les plus heureux du monde, peu de contestataires donc.

Pourtant, quelques citoyens de cette Chine enviée se rendent compte que quelque chose cloche : les gens sont trop contents et ne se souviennent plus du mois de 28 jours, début de la crise mondiale.

Lao Chen, peu convaincu au début du roman, Fang Caodi sûr de lui et Xiao Xi, vont entrer dans la quête de ce mois perdu et des raisons du bonheur.

Le roman met du temps à démarrer, on est en Chine, tout prend du temps. Les raisons de la quête sont flous, le personnage principal pas convaincu. Mais j'étais captive : comment un gouvernement peut-il faire disparaître un mois entier ?! Qu'est-ce qu'ils sont forts, ces chinois....

La troisième et dernière partie, en revanche, m'a moins convaincue : le monologue d'un membre du gouvernement, pour intéressant qu'il soit, est trop didactique. L'auteur aurait pu faire plus court, même si son personnage, euphorique, se plaît à discourir.

Merci ma libraire préféré pour ce conseil de lecture, j'ai passé un moment passionnant.

L'image que je retiendrai :

La moral du roman, répétée à l'envie et que le livre démontre : au chaos, le peuple préfèrera toujours la dictature....

...qu'j'arrivais pas à suivre avec les Ruskofs, alors avec les Chintoks jet de l'éponge avant le combat
Bisous et tout bon mardi


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