En ma qualité de président de l’ADMD, j’ai été invité à intervenir à un atelier des universités du PS à La Rochelle. J’interviendrai vers 17h30. Vous pouvez retrouver ci-dessous le résumé présentation de mon intervention.
Chacun doit avoir le droit, lorsque le constat de fin de vie est posé, de choisir entre aller au bout de sa maladie si cela correspond à sa conviction personnelle, bénéficier sans condition de moyen d’un lit dans une unité de soins palliatifs ou bénéficier d’une aide active à mourir. Ce choix est celui du patient et ni la société, ni les médecins, ni la morale, ni la famille n’ont pas à lui imposer une vie qui ne sera pour lui que de la survie.
La loi que demande l’ADMD au nom des 94% des Français qui l’approuve s’inspire des lois néerlandaise, belge et luxembourgeoise, mises en œuvre depuis parfois plus de 10 ans, sans dérives.
Rappelons qu’en France près de 25 000 personnes décèdent chaque année en réanimation des suites d’une décision des médecins et que le taux de suicide des séniors, arrivés en fin de vie, est le plus élevé des pays de l’OCDE.