Willy Peterson est un jeune américain qui travaille depuis un peu plus d’un an à Paris, où il mène une vie banale et tranquille au milieu d’un groupe de copains. Pour mieux vous le présenter et vous plonger dans l’ambiance du roman, le voici dans le premier chapitre, qui reçoit un appel téléphonique :
« – J’aurais voulu parler à Willy Peterson s’il vous plaît.
- C’est moi-même.
- Non, vous n’êtes pas Willy Peterson. »
Que feriez-vous, vous, si quelqu’un vous affirmait que vous n’êtes pas vous-même ?
Willy Peterson, lui, prend le taureau par les cornes et décide de mener une enquête. Mais celle-ci
se chevauche avec l’investigation qu’il conduit pour retrouver un de ses amis qui a disparu, et que des témoins affirment avoir vu zoner dans le métro…
Une enquête, me direz-vous ? Nous voici donc dans un polar… Et bien pas du tout : car Willy Peterson interprète chaque événement de façon complètement distordue, et à la suite d’une série de coïncidences insolites qui le concernent directement, il perd progressivement pied dans la réalité. Le voilà bien incapable de diriger la moindre enquête…
Alors de quoi s’agit-il, d’un roman noir ?
À vrai dire, au départ, je ne savais pas que j’écrivais un roman noir… J’étais décidée à suivre mon personnage, dont la vie devenait de plus en plus bizarre et de plus en plus sombre. Je partais de faits réels que j’avais observés dans mon entourage : des coïncidences incroyables, qu’on ne croit trouver que dans les livres. Un homonyme, des sosies… toute péripétie étrange contribue à faire basculer le pauvre Willy Peterson du mauvais côté du réel. Le suspens démarrait à la première page, et j’écrivais un roman à l’atmosphère de plus en plus glauque, une sorte de road-movie dans Paris où je suivais la dérive de Willy Peterson.
Un roman noir, donc, où l’humour est toutefois omniprésent. Avez-vous déjà brisé un brin de spaghetti cru ? Si vous observez bien, il donnera toujours trois ou quatre morceaux, jamais deux, de sorte que Willy Peterson, pris dans une spirale folle dans laquelle il entraîne le lecteur, finira par être victime du complexe du spaghetti…
Si vous voulez en savoir plus sur ce complexe, lisez le livre, et n’ayez pas peur d’explorer la déformation extravagante de la perception, d’ausculter les limites de la folie. Entre la norme et le déséquilibre, il n’y a qu’un pas vite franchi…
N’hésitez pas à jouer ensuite sur le site : http://complexeduspaghetti.com/
Et si vous voulez lire un extrait plus conséquent : http://campomar.fr/
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