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Ganbare Goemon Yukihime Kyuushutsu Emaki – 1991

Publié le 24 août 2012 par Thebeancocktail @thebeancocktail

Ganbare Goemon Yukihime Kyuushutsu Emaki – 1991Dans l’histoire du jeu vidéo, Konami est à l’origine de nombreuses séries cultes :  Gradius, Castlevania (Akumajou Dracula au Japon),  Contra (Cf. Contra Week), Metal Gear, Parodius, Rocket knight Adventures (Cf. Sparkster), Silent Hill, enfin bref  j’en oublie encore mais en tout cas on peut dire que ce développeur a excellé dans tous les genres. Malheureusement pour eux, leur plus grande réussite, la série des Ganbare Goemon, reste la plus méconnue en dehors du Japon.

En général, la série baigne dans une ambiance de type Japon féodal mais hautement parodique. C’est assez délirant et les ennemis proviennent la plupart du temps du folklore japonais.  Il faut savoir qu’il y a une chier d’épisodes débutant de l’arcade en 1986 en passant par la Famicom (nom japonais de la NES), la Super Famicom (ou SFC, nom japonais de la Super NES), PS1, N64, PS2, DS etc…  Dans les Goemon, pas mal de genres sont représentés comme l’action-plateforme, le Rpg, l’action-aventure.

Aujourd’hui, je vais vous parler du premier épisode sortie sur SFC parce ce qu’il le vaut bien.  Le jeu est l’un des rare opus à être sorti aux Etats-Unis et en Europe sous le nom de The Legend of the Mystical Ninja.

L’Histoire du jeu commence avec un personnage nommé Ebisumaru venant annoncer à Goemon (en occident les persos ont été renommé Dr. Yang et Kid Ying, si vous voyez le jeu de mot!) qu’une femme fantôme fout le bordel dans un temple. Cela va de soit que les deux compères vont devoir rétablir l’ordre. En fait, il y a anguille sous roche vu que le titre japonais du jeu signifie « Tiens bon Goemon, L’histoire de la rescousse de la princesse Yuki ».  Et oui, vous allez voir que plus tard il va falloir sauver une princesse.

Le jeu est divisé en 9 régions, chacune découpée en deux parties. Premièrement, les phases d’action-aventure vues du dessus type beat them all ou même parfois à la Zelda.  Ici vous pourrez rentrer dans maisons et parler à des gens ou à des commerçants pour pouvoir vous équiper, vous revigorer, et même faire des mini-jeux tels que, par exemple, Gradius.  Dans un deuxième temps, vous aurez les phases d’action-plateforme  à défilement horizontal avec un boss à la fin.

Goemon utilise un kiseru (une pipe à tabac traditionnelle japonaise) pour attaquer et Ebisumaru utilise une flûte japonaise. Vous pouvez,  en collectant des icones en forme de chat, upgrader votre arme. Vous avez aussi la possibilité de lancer une arme secondaire en tant que projectile. Et via un système d’entrainement, vous pouvez aussi obtenir des pouvoirs bien délirant.

La grande force du jeu par rapport aux cadors de l’époque (Super Mario World, Donkey Kong Country), c’est le fait de pouvoir jouer à deux simultanément dans le même écran. D’ailleurs, la coopération est d’autant plus amusante que vous avez l’aptitude de monter l’un sur l’autre, ce qui facilite les passages plateforme. La différence apportée encore une fois par rapport aux autres standards, c’est le côté narratif avec différentes cut-scene. L’histoire est classique mais les rebondissements sont excellents.

Les graphismes sont pas mal du tout et même si il n’est pas le plus beau jeu de la console, le travail effectué est assez agréable à regarder.

Pour la musique, à l’instar d’Hagane, on a droit à un mélange de basse-batterie et de musiques traditionnelles japonaises mais dans un style plus amusant. En tout cas, les développeurs ont fait fort puisque la qualité sonore est vraiment excellente couplée à une composition béton. Mention spéciale pour la musique de la région 8 dans la partie action-plateforme, c’est l’une des meilleures musiques du jeu.

En plus de tout ça, la maniabilité est vraiment bonne à part les sauts quelque peu rigides dans les parties vues du dessus mais c’est vraiment pour chipoter.

Niveau challenge, c’est assez relevé et c’est dû au harcèlement permanent des ennemis qui vont vous faire chier. Pour le coup, la durée de vie en ressort assez bonne et le jeu est vraiment fun.

Pour les différences entre la version occidentale et japonaise, c’est juste la censure. Avec la suppression, par exemple, d’une scène de strip-tease, la possibilité d’aller aux bains publics côté femme et la présence d’une danse d’Ebisumaru se finissant sur un pet. Il est évident que les pervers voudront la version japonaise !

Au final, le jeu est excellent, original et vraiment en avance sur ce que proposait la concurrence en son temps. Je vous le recommande donc vivement.

 

 

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