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Mes lectures du moment 35

Par Jibouille

Comme d’habitude, les mois de juillet (sauf pour la Japan Expo bien sûr) et août sont assez calmes. Et comme d’habitude, cela me permet de me concentrer sur des titres que je gardais pour des moments de disette. Alors parfois, on est un peu déçu et on ne parvient pas à assouvir sa soif mais parfois, on est heureux de découvrir des manga prometteur, qui viennent compléter une liste déjà longue (le portefeuille fait d’ailleurs un peu la gueule ^^).

Mes lectures du moment 35

Alors. Premier cas ou deuxième cas pour cette fournée?

- Psyren 1-7: Ageha Yoshina est un lycéen qui aime se battre, pour aider ses camarades et pour un peu d’argent. Mais sa soif de baston cache en réalité un dégout pour le monde et une volonté de profiter de chaque moment. Tout change le jour où il s’arrête devant une cabine téléphonique et où il reçoit une carte de la part d’un individu inquiétant. Il découvre qu’une de ses camarades de classes, Sakurako Amamiya, possède également une de ces cartes. C’est alors qu’il disparait sans laisser de trace. Curieux et inquiet, il décide de se renseigner et découvre que cette carte est un moyen d’accès à un autre monde, Psyren, sous la forme d’un jeu. Et si une personne finit le jeu, elle gagne 500 millions de yens. Ageha y participe et à son premier voyage, il est aidé par Amamiya, blessée. En effet, Psyren est loin d’être un endroit accueillant mais Ageha fera tout pour protéger ses amis.

Mes lectures du moment 35

Ma bonne découverte du moment. Mon idée de commencer ce manga date de la Japan Expo de l’année dernière. Un an au chaud, dans un coin de ma tête et de ma wishlist (voir ma page A-K) et voilà qu’enfin, je m’y mets. Pas la peine de tourner autour du pot, j’ai accroché dès le départ. C’est sûr qu’au début, on ne sait pas trop où on va car l’histoire se met en place doucement mais sûrement. On sent toutefois une ambiance particulière, difficile à définir. Bien que drôle, Psyren a aussi des moments sérieux, voire prophétique et inquiétant.

Après 7 tomes, on voit une gentille évolution, qui permet au scénario de bouger un peu. Non pas que l’on s’ennuyait, au contraire, mais le léger tournant me parait bienvenu. C’est difficile d’expliquer sans spoiler. Toujours est-il que le monde de Psyren me rappelle d’autres manga, que j’avais beaucoup aimé, mais dont je tairai le nom car cela vous donnerait des indications :p  Evidemment, on ne sait pas encore tout et des gros points restent mystérieux mais pour le moment, c’est suffisamment convaincant pour qu’on ait envie de continuer. mais surtout, on ne sait pas comment tout cela va finir car les possibilités sont multiples. Bien ou mal? Là est la question.

Psyren est donc une bonne surprise pour le moment. J’attends de voir avant de me prononcer définitivement car le sujet de ce manga peut parfois tourner en eau de boudin. Mais j’y crois.

- Nura 1-3: Le jeune Rikuo pourrait paraitre tout ce qu’il y a de plus normal, sauf qu’il vit avec des Yôkai et qu’il est lui-même un quart Yôkai. Destiné à devenir le prochain commandant suprême des Yôkai, grâce à son grand-père, Rikuo n’est pas très emballé. Quand ses amis se retrouvent, la colère le transforme en Yôkai puissant de manière temporaire, le contraire du Rikuo humain. Il comprend alors que sa vie normale va en prendre un coup et qu’il ne pourra peut-être pas échapper à son destin.

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Encore une fois, une bonne surprise. Il est vrai que j’ai moins avancé que le précédent mais pour ce que j’en ai vu, j’ai envie de continuer. Les manga traitant des Yôkai sont suffisant rares pour qu’on les apprécie. ok, on en voit parfois un ou deux mais là, c’est une véritable colonie, tous plus étranges les uns que les autres. Attention, je ne dis pas que c’est une encyclopédie des Yôkai (pas comme comme le Dictionnaire que je vous conseille) mais cela peut vous mettre l’eau à la bouche et vous donner envie d’en savoir plus.

Le scénario est très tourné intrigues politiques pour le moment, avec des complots, des batailles de succession, des tentatives d’assassinat et de corruption, le tout avec un dessin agréable. Ne soyez pas trop dur avec le manga, l’humour est très présent également. C’est un bon mélange des deux, qui fonctionne bien jusque là. Sur certains points, Nura me rappelle un Kekkaishi dans la manière dont est bâti le scénario. Pour l’instant, l’histoire n’est pas encore très poussé mais dans le tome 3, on voit déjà des changements apparaitre.

Un manga que je vais suivre avec intérêt car je suis curieux de connaitre le dénouement de l’histoire. Après tout, je n’en suis qu’au début.

- Dance in the Vampire Bund 1-3: Akira vient de refuser la déclaration de son amie Yuki. Mais c’est pour une raison particulière: il a été récemment chargé de protéger Mina Tépès, la reine des vampires. La famille d’Akira est au service de la reine depuis longtemps. Et cette dernière vient d’acheter une île artificielle au Japon, dans le but de créer la première nation vampire. Mais cette idée ne plait pas à tout le monde, humains comme vampires.

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Les vampires, du moment qu’ils ne ressemblent pas à ceux de Twilight, j’adore. Et heureusement, j’ai retrouvé les suceurs de sang tels que je les vois: forts, manipulateurs, parfois cruels, souvent séducteurs et libres. Adieu les vampires à la diète, bonjour les sangsues et les moustiques géants. Mais l’histoire ne se cantonne pas à des monstres tuant des humains. Pas du tout. L’intrigue est assez politique, rien de plus normal. Ben oui, des vampires qui annexent une « ville » pour en faire un royaume, y a de quoi générer des tensions et faire naitre des envies de vengeance ou de coup d’état. Et pour l’instant, le manga est accès sur ce point, très bien fait d’ailleurs.

Bon, le seul problème, et le point qui m’a gêné, c’est le coté lolita de l’héroine. C’est trop soutenu et pas vraiment le truc qui m’intéresse. J’ai des défauts mais celui-là ne fait pas du tout partie des miens. Ok, c’est une vampire probablement plus vieille que Louis XVI (ce qui se voit à sa maturité, heureusement) mais quand même. Et j’ai remarqué que l’auteur avait tendance à abuser de ce côté lolita, même s’il y a largement de quoi satisfaire les amateurs de femmes à fortes poitrines. Bon, ce n’est pas ça qui va gâcher l’histoire mais ça m’a un peu gêné dans le lecture.

C’est encore une bonne lecture, mis à part le point que je viens de citer, mais ça n’engage que moi. Je vais attendre de voir comment le manga va évoluer mais je sens le bon truc.


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