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L'imposture droite-gauche

Par Alaindependant

«  Mais de toutes façons, au-delà des apparences, et dans le respect des conventions (Droite et Gauche) ce sont les hommes sortis d'un même moule qui sont aux manettes. »

Gérald Cursoux met ci-dessous en évidence « l'incontournable imposture ».

Pour ma part, et depuis longtemps, je dis et redis : « Je ne suis pas de gauche ». Et je ré-affirme : « Je suis communiste. »

Il m'arrive de comprendre que je ne suis pas compris !

Peut-être que Gérald Cursoux fera mieux comprendre que moi pourquoi j'ai choisi, à ma façon, de sortir de l'imposture en question.

Michel Peyret


AGORA VOX

Gérald Cursoux

mercredi 22 août 2012

De la démocratie en France

Droite et Gauche, l'incontournable imposture.

On admet que la société française est coupé en deux : « la Droite » et « la Gauche ». Avec leurs extrêmes. Mais on peut dire aussi coupée entre « riches » et « pauvres », cette représentation ne recouvrant pas d'ailleurs la précédente. Avec aussi ses extrêmes : les très riches et les très pauvres. C'est un schéma très « lutte des classes », ce que l'on admettra sans le discuter dans ce cours exposé.

Partant de là, on peut s'interroger sur le fonctionnement d'un système démocratique : les riches ont autant le désir et de légitimité d'avoir le pouvoir que les pauvres, et réciproquement ; et celui qui a le pouvoir est le camp le plus nombreux, celui qui fait plus de 50% des voix.

Cela revient à dire que les riches doivent travailler à l'enrichissement des pauvres pour être les plus nombreux : « enrichissez-vous par le travail &c., &c. », voilà le discours.

Les pauvres, eux, doivent maintenir le nombre de riches suffisamment bas pour être les plus nombreux. Mais la tendance naturelle de la nature humaine étant d'échapper à la pauvreté, voire de s'enrichir, les leaders des pauvres ne peuvent tenir ce discours de vérité : « soyons de plus en plus nombreux, nous les pauvres, &c.,&c. ».

Les leaders de Gauche disent par défaut : « prenons aux riches, &c., &c. » Mais cela peut se retourner contre eux, car rien ne dit que le camp des riches ne deviendra pas un jour le plus important ! Ce n'est donc pas satisfaisant, et les électeurs le ressentent bien.

Pour tourner cette difficulté les leaders de Gauche ont introduit jadis & naguère cette idée que « leur combat est celui du Bien contre le Mal ; la défense de la dignité de l'homme ; l'égalité &c., &c. », et ont inventé tout un tas de trucs idéologiques autour de ce concept : « la Droite » et « la Gauche ». La Gauche c'est le bien, la Droite c'est le mal : choisissez votre camp ! Que vous soyez riche ou pauvre (mais pauvre c'est mieux !) vous devez être du côté du Bien pour mener un combat contre le Mal. Qui peut refuser !

C'est pourquoi l'on voit certains riches se planquer avec les pauvres pour arriver au pouvoir quand ils doutent d'y arriver avec leur propre camp. Exemple Mitterrand. CQFD.

Ce qui est stupéfiant, c'est que ça marche encore ! Avec des contorsions amusantes : salauds de patrons du CAC – mais pas Bergé, qui lui est de Gauche. Peut-être est-ce un effet collatéral de la démocratie ? En France tout au moins.

Mais de toutes façons, au-delà des apparences, et dans le respect des conventions (Droite et Gauche) ce sont les hommes sortis d'un même moule qui sont aux manettes. Quelles différences y a-t-il entre Mme Guigou et Mme Weil ?


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