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"La portabilité des applications permet avant tout d'élargir son portefeuille client"

Publié le 28 août 2012 par Pnordey @latelier
Jean-Gilles Hoursiangou

Avec la multiplication des smartphones et des systèmes d'exploitation, les entreprises ont tout intérêt à concevoir dès le départ leurs applications pour plusieurs plates-formes. Cela, à des fins de visibilité.

Entretien avec Jean-Gilles Hoursiangou, fondateur et CEO de NeoMAD, un logiciel permettant de développer et produire des applications mobiles portables sur plusieurs plates-formes à partir d'un seul projet.

  L'Atelier : D’où vient ce besoin concernant la portabilité des applications ?   Jean-Gilles Hoursiangou : Le besoin de portabilité répond à une véritable demande. Il est en effet nécessaire d’avoir une sécurité sur la durée de l’application. La rapidité du développement de ces plates-formes est impressionnante et les développeurs doivent donc faire face à un monde extrêmement mouvant. C’est pourquoi les sociétés de développement de logiciel répondent pour les entreprises à la question de comment faire vivre dans le temps une application. Une société qui souhaite déployer un service de manière large sans donner l’impression qu’elle méprise ses clients doit prévoir d’étendre son application sur plusieurs domaines. En effet, limiter son application à un seul domaine serait très restrictif et réduirait la visibilité de l’entreprise étant donné la multiplicité des terminaux. Le temps de développement nécessaire à la création d’une application est incompatible avec le retour sur investissement. D’autant plus qu’étendre une application sur trois ou quatre plateformes est coûteux.   A part la visibilité, pourquoi être sur plusieurs plates-formes est un avantage pour les entreprises ?    Jean-Gilles Hoursiangou : Afin d’élargir son portefeuille de clientèle. En effet, si l’on connaît bien sa cible, on peut se contenter d’être sur une plateforme unique. Mais si c’est pour le grand public, il est contreproductif de n’en choisir qu’une. En fait, il n’y a qu’en informatique que c’est à l’éditeur de choisir sur quelle plate-forme l’application devra être déployée. De plus, n’étant pas la personne adaptée, elle risque de prendre de mauvaises décisions, qui peuvent entraîner des répercussions considérables. La plateforme JAVA est standard, qui permet surtout de se protéger de l’évolution du marché. En effet, nous n’avons aucune garantie de son avancement. C’est pourquoi, il est nécessaire d’avoir des outils pour rendre l’évolution de l’application indépendante. Faut-il risquer d’enfler ses dépenses pour couvrir une nouvelle technologie ? S’il y  un bug sur IOS, ou que la plate-forme ne connait plus autant de succès, c’est une perte de temps et d’argent que de tout reprendre afin d’exporter l’application vers une nouvelle plate-forme. Pourquoi revenir à l’âge de pierre du développement sous prétexte qu’on développe une application pour mobile ou pour tablette ?     Y a-t-il une tendance qui se développe sur le marché des applications ?   Jean-Gilles Hoursiangou : Non pas une tendance, mais plutôt deux conceptions qui s’affrontent. Soit un développement natif (dès le développement de l’application), soit un développement minimaliste (après son lancement). Il existe des solutions dans les deux sens. D’après les techniciens, ces deux possibilités sont en compétition directe. En vérité, tout dépend de ce que l’on vise comme type de service, de clientèle ou encore de besoin. La seule véritable distinction entre les deux types de développement est que celui qui est natif garde en mémoire un certain nombre d’information qui permet à l’application d’être totalement utilisable en mode déconnecté. En outre, ce dernier a une interface graphique confortable ce qui permet de rendre l’application plus simple d’usage.     

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