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Littérature : les métiers du tourisme, pas toujours un rêve

Par Generationnelles @generationnelle

Votre sac est encore lourd de souvenirs,  votre teint tellement hâlé qu’il serait dommage d’envisager de le ternir dès la semaine prochaine tellement vous avez encore envie d’un  Voyage voyage. Mais les nostalgiques des longs courriers prendront la rentrée du bon pied avec « Il faut que je vide ma valise ». Car le livre de Julie Tribout rend hommage à ceux qui travaillent pendant que d’autres bronzent sur un transat … les professionnels du tourisme. L’agent du tourisme a noté toutes les anecdotes vécues lors de sa carrière, pour un ouvrage tout en ironie et rêves d’ailleurs.

Un peu à l’image des Brèves du volant, les histoires les plus cocasses sont racontées par la professionnelle du secteur. Des récits insolites avec des clients hallucinants demandant le chemin des toilettes de l’aéroport ou cherchant des billets d’avion gratuits après le 11 septembre. L’auteure revient aussi sur le volcan Eyjafjallajökull qui a paralysé les aéroports européens en avril 2010. Le cratère islandais avait été la star de toutes les télés mais on avait moins entendu parler du traitement par l’intérieur de cette véritable crise. Qu’importe les circonstances fumeuses, les touristes continuent, alors, de poser à leurs agents du voyage perturbés l’étonnante question : « Quand donc le volcan va s’arrêter ? »

Littérature : les métiers du tourisme, pas toujours un rêve

Mais plus qu’un recueil de bons mots,  le livre règle un sort au « merveilleux monde du tourisme » où on imagine souvent ses agents, grands voyageurs, entre Dubaï et Marrakech en première classe. « Les agents de voyages sont tout le temps en voyage, ils ne payent pas leurs vacances et gagnent bien leur vie. » Phrases-types que Julie Tribout a entendu pendant 10 ans pour conclure « qu’au fond, personne ne pense que c’est un vrai métier. » C’est donc une vision plus réaliste de la profession que l’auteure donne avec son lot de salaires précaires ou de complications administratives. En faisant tomber ces préjugés, on découvre au fil des pages que comme dans toutes les professions, il y a des galères avec des patrons, des collègues et des clients hurluberlus. A la lecture de  ces relations « tyranniques », « mégalos », « poisson rouge » ou « trente millions d’amis » haïssables ou attachants, c’est facile d’oublier d’un coup les vacances et de se préparer au retour du métro/boulot/dodo. Le tourisme n’est, après tout, qu’un métier comme un autre !

Solène L. 


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