Jane Eyre de Charlotte Brontë

Le destin dramatique de Charlotte Brontë transparaît dans l’histoire de son héroïne Jane Eyre, en rupture avec le puritanisme victorien de son époque. 
     Orpheline maltraitée, sans fortune et sans beauté, Jane entre comme gouvernante au manoir de Thornfield, pour s’éprendre du ténébreux Rochester, le maître des lieux. Entraînés par une passion sensuelle et une égale exigence morale, ils envisagent bientôt le mariage. Mais une présence mystérieuse hante ce domaine perdu entre landes et bruyères. Qui est cette femme, cette “folle” recluse dans une mansarde de Thornfield, qui menace leur union ?
     En plein XIXe siècle, dans l’Angleterre victorienne qui voit s’éteindre les sombres lumières du roman gothique et s’étioler les vapeurs du spleen romantique, Charlotte Brontë incarne l’audacieux combat des femmes prêtes à se battre pour leur indépendance et leur liberté. 

J’avoue qu’en découvrant ce résumé, j’avais un peu peur d’avoir à faire à une histoire mêlant amour et fantastique bourrée de clichés.

C’est donc avec un oeil critique et un brin réticent que j’ai parcouru les premières lignes et puis très vite, je me suis retrouvée prisonnière du récit. Je me suis prise d’affection pour Jane et Rochester quant à lui avec son cynisme et son air bourru piquait ma curiosité.

Je n’ai pas enchaîné les 761 pages en une nuit. Il faut dire qu’avec les vacances et le beau temps, j’alternais session de lecture à l’air libre et découverte des régions dans lesquelles je me trouvais. Mais dès qu’un moment de calme s’annonçait, je me jetais sur Jane Eyre pour savoir quelle nouvelle mésaventure Charlotte Brontë avait réservé à son héroïne.

Accro, je suis devenue complètement accro. Et le côté sympa était d’avoir ma BFF dans les parages qui, l’ayant déjà lu, ne cessait de me demander où j’en étais et de me dire que la suite était encore plus dingue…

J’aurai mis le temps pour me décider à le lire. Il aura fallu que Cary Fukunaga réalise une nouvelle adaptation cinématographique pour que ça me booste à le lire avec l’idée “je ne verrais pas le film tant que je n’aurais pas lu le roman”. Il va à présent rejoindre ma bibliothèque de classique indispensable à lire et à relire.

Charlotte Brontë a le don de créer des personnages (même secondaires) riches. Elle nous transporte dans cette Angleterre Victorienne mystique et romantique.

Il ne me reste plus qu’à voir le film à présent…

Cette lecture entre dans le cadre du Challenge La Plume au Féminin lancé par Opaline.