Chronique Barbe Bleue

Fin août / début septembre, c’est la rentrée littéraire, et qui dit rentrée littéraire, dit Amélie Nothomb dans les rayons.

L’auteure belge ne déroge pas à la règle cette année en publiant chez Albin Michel son roman Barbe Bleue. Tout commence ici lorsque Saturnine, une belge venue travailler sur Paris, tombe sur une annonce plus qu’alléchante : une chambre de 40m² avec salle de bain et accès à une cuisine équipée dans un hôtel de maître du VIIème arrondissement pour seulement 500 euros par mois.

En se rendant sur les lieux, elle découvre qu’elle est loin d’être la seule à vouloir ce logement. Mais bon nombre de prétendantes sont surtout là pour voir en vrai don Elemirio Nibal y Milcar, propriétaire des lieux, et entouré d’un étrange mystère quant à ses 8 anciennes épouses.

N’étant pas vraiment au courant de ces histoires, et voulant à tout prix quitter le canapé de sa meilleure amie, si confortable soit-il, Saturnine n’hésites pas une seconde à emménager quand on lui dit qu’elle a été choisie. Mais a-t-elle seulement eu raison de venir ?

Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas gâcher un bon moment de lecture, car il m’est arrivé de ne pas aimer certains livres d’Amélie Nothomb, mais là, il faut avouer que celui-ci est captivant.

Sans énormes rebondissements, mais juste avec des petites informations égrenées par-ci par là, et avec son style d’écriture, la romancière sait nous emmener avec elle et nous tenir en haleine jusqu’à la dernière page.

Barbe Bleue d’Amélie Nothomb, éditions Albin Michel, 180 pages, 16,50€.