Editeur : Buchet Chastel - Date de parution : Août 2012 - 187 pages et 25 nouvelles remplies d'humanité!
En vingt-cinq nouvelles, Joël Egloff décrit avec tendresse,
humour et beaucoup d’humanité des scènes du quotidien. Les questions sur la mort
d’un petit garçon et des réponses réfléchies pour ne pas le brusquer, d’une
voisine qui secoue depuis huit ans son linge à sa fenêtre au désarroi d’un
homme à la terrasse d’un café, une boîte aux lettres qui avale le courrier, un sablier qui
semble avoir perdu la notion du temps, des souvenirs d’enfance... et bien d’autres
choses !
L’auteur capte des moments qui peuvent
apparaître anodins ou terriblement ordinaires. Mais avec un regard tendre et
très observateur, il sait y déceler le bonheur simple, ces petites étincelles
que l’on oublie trop souvent. Et aussi de l’humour
qui flirte quelquefois avec l’absurde, de la malice, un brin de nostalgie pour
ce recueil de nouvelles que j’ai savouré !
On ressent toute l’humanité de l’auteur dans chacun des textes! Une écriture sans artifice mais où il y a la précision des
mots. Alors, j'ai été beaucoup touchée, j'ai eu le cœur pincé et j'ai souri! Toute la palette des émotions se trouve dans ce très beau recueil qui dégage une bienveillance sincère et honnête! Une découverte "pépite"! Voilà des nouvelles que je prendrais plaisir à relire pour me mettre du baume au cœur en cas de doute sur la nature humaine!
Peu importe l'heure à laquelle il arrive chez lui, il n'est pas attendu. On s'en serait douté, car Casimir Lentz vit seul, c'est ainsi. Je ne sais pas pourquoi, mais le contraire eût été surprenant, et j'aurais bien eu du mal à expliquer qu'il habitait une grande maison, se hâtait d'aller retrouver son épouse, ses enfants et ses chiens, j'aurais eu bien du mal à décrire la fête que lui auraient fait à son retour ses trois têtes blondes, ses deux lévriers afghans. Ce n'est pas de la mauvaise volonté, c'est simplement que les choses sont souvent d'une cohérence affligeante.