Mauvaise herbe est mon second roman paru aux éditions Territoires Témoins.
Dans ce nouvel ouvrage, que je qualifierais de polar sociologique un brin déjanté, j’aborde mes sujets de prédilection : drogue, individus en marge de la marge, critique de toutes formes d’ idéologie, désespoir et violence.
Comme dans Carabistouilles Fiction, je fais le choix de la première personne pour raconter les tribulations du personnage principal. L’utilisation du » je » permet – à mon sens – une plus forte implication. Comme disait Céline : » Si vous ne mettez pas votre peau sur la table, vous n’avez rien, n’est ce-pas ? « .
Le rythme est rapide et le gros du travail réside dans la recherche d’une langue inventive dotée d’un humour caustique.
Comme à mon habitude, le sujet est traîté du mauvais côté de la barrière. Nous sommes réellement dans le champ de la littérature noire. Le roman policier à papa avec le gentil flic un peu torturé se remettant difficilement d’un divorce ou de la mort d’un collègue ne m’intéresse toujours pas.
Pour la simple et bonne raison qu’un gentil flic, cela n’existe pas. Ce n’est que le bras armé d’une justice à plusieurs vitesses aux pignons cassés ayant enfoui sa capacité de réflexion au fond de son holster afin servir pour trois francs-six sous un système injuste et moribond.
Alors que la mauvaise herbe frondeuse et rieuse se tortille à tous les vents et sous tous les temps…
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