R. de Sa Moreira ©
Au diable Vauvert 2012
La vie est un exercice de style original. Déstabilisant de par sa forme mais malheureusement sans grand intérêt en terme de fond. J’ai juste eu l’impression de parcourir un micro trottoir géant où ceux à qui l’on donnait la parole n’avaient finalement pas grand-chose à dire. L’aspect répétitif de l’ensemble fini par lasser et la prose, si elle peu faire sourire de temps en temps, reste dans l’ensemble d’une grande platitude.
Au final, la seule chose qui m’intéresse vraiment est de savoir comment ce texte a été écrit. Est-ce que Régis de Sa Moreira a établi un plan ultra précis détaillant l’enchaînement des paragraphes ou bien a-t-il laissé son imagination prendre le pouvoir de façon totalement libre, un peu à la manière de l’écriture automatique d’un Kerouac ? Sans doute un peu des deux. J’avoue que la seule question qui me passionne au sujet de cette œuvre concerne le passage à l’acte d’écrire. Pour le reste, La vie m’a laissé de marbre.
La vie de Régis de Sa Moreira. Au Diable Vauvert, 2012. 120 pages. 15 euros.
Merci à Babelio et Au diable Vauvert pour la découverte.