J'ai testé pour toi, lecteur : Le Low Poo #Billetd'(emauvaise)humeur

Si tu as le 06 (07?) de ce garçon, tu peux peut être me sauver... (illustrateur à retrouver par ici (Brent Seabrook's hair)

Attention lecteur voici une nouvelle qui va peut être te surprendre : ma blondeur doit beaucoup à mon coiffeur. Enfin "mon" coiffeur...De ce côté là je ne suis pas très fidèle et je change souvent, je n'ai pas d'adresse fixe ce qui explique d'ailleurs sans doute que, d'un point de vue capillaire, j'oscille entre moments de grande satisfaction et désespoir profond. Bon. Mais sache que j'étais blonde jusqu'à mon adolescence et qu'à partir de ce moment précis, ma blondeur s'en est allée. Lentement mais sûrement. J'ai un temps pensé que Dame Nature troquerait ma clarté capillaire contre une avantageuse paire de seins mais non (à l'heure qu'il est je crois que je suis en mesure de l'affirmer, aucune raison pour qu'à mon âge, les choses changent de ce côté là). Sauf que moi je m'y étais habituée et que du coup j'ai entretenu ma blondeur. Au départ c'était facile : un peu de soleil, quelques décoctions de fleurs de camomille et hop ça revenait. Avec le temps, ça c'est sérieusement compliqué et il m'a fallu me résoudre à passer aux choses sérieuses. J'entends par là à utiliser des produits chimiques plutôt agressifs. Oui parce que c'est là que je veux en venir, figure-toi : j'ai le cheveu fragile. Et fin dixit les professionnels qui ont eu affaire à moi. Et dixit moi même aussi remarque étant donné que la plupart du temps si j'ai le malheur d'utiliser un sèche-cheveu (c'est maaaaal, je sais) je me retrouve avec une botte de foin animée d'électricité statique. J'ai le cheveu sec, fragile et cassant; voilà pour le diagnostic.

Parlons remède(s) maintenant.

Je crois que j'ai essayé à peu près tout ce que propose l'industrie cosmétique en la matière (et qui est dans mes moyens ça va de soi) sans avoir, jusque là, trouvé de produit miracle.

J'ai bien eu quelques produits fétiches comme la crème phyto7 de Phytosolba (8 à 14 euros selon les boutiques, attention compare bien avant de l'acheter) ou quelques produits de la gamme Schwartzkof mais rien de transcendant si bien que jusqu'à peu, je m'en remettais encore exclusivement quasiment aux bains d'huile salvateurs pré-shampooing (tellement sexy oui je sais mais bon, il suffit de laisser poser une nuit où on ne dort pas accompagnée et le tour est joué) (ceci dit niveau sexytude inférieure à zéro j'ai même tenté le masque à l'huile sous cellophane après qu'un magazine féminin ait expliqué que les effets du traitement étaient démultiplié dans ces conditions). Oui sous cellophane tu as bien lu ce papier alimentaire transparent. Imagine. Ou plutôt non, évite d'imaginer, je décline toute responsabilité quant aux éventuels cauchemars que ce genre d'image mentale pourrait entrainer).

J'ai pour le coup essayé toutes les huiles qui existent je pense avec une petite préférence pour celles de jojoba et de carotte mais là encore je ne crois pas que la nature de l'huile utilisée change grand chose au résultat. Je reconnais aussi l'efficacité des produits kerastase mais étant donné que je reconnais aussi leur prix diaboliquement élevé (compte tenu des doses qu'il me faudrait pour l'entretien régulier de ma chevelure avec la gamme), ça fait un bon moment que je n'en ai pas utilisé.

Donc, bilan des courses après avoir testé un nombre incalculable de produits : je cherche encore une VRAIE solution.

Et là, fin de printemps dernier si mes souvenirs sont bons (on devait être en juin), je tombe (après tout le monde a priori étant donné le nombre d'articles consacrés à la question) sur une technique qu'on annonce comme révolutionnaire pour celles et ceux qui souffrent du même genre de "problème" que moi : le low-poo.

Je me renseigne et apprend rapidement que dans les shampooings que nous utilisons tous régulièrement se trouvent de vilains agents agressifs qui attaquent la fibre capillaire et la fragilisent vraiment rendant le cheveu sec, fragile et cassant.

"Han! C'est exactement ça!" me dis-je en mon for intérieur. D'autant que la suite résonne à mes oreilles d'une façon qui me plait bien "l'utilisation de ces shampoings conduisant à utiliser des soins qui eux aussi contiennent des substances agressives,"...Blablabla, spirale infernale, c'est EXACTEMENT ce à quoi j'en suis rendue, alléluia on m'a comprise!

Et me voilà donc toute excitée à l'idée de lire un article qui semble s'adresser directement à ma petite personne. En plus le principe un peu baba-bobo-écolo me plait bien, je décide sur le champ de l'adopter.

L'idée est donc de pratiquer le low-poo, technique consistant à réduire au maximum l'utilisation des shampooings : en les utilisant soit très dilués (et encore en faisant très attention en choisissant les produits utilisés), soit pas du tout pour les jusqu'au-boutistes qui pratiquent donc le no-poo.

J'opte, ravie, pour la solution numéro 1 et m'empresse de la mettre en pratique. Je ne te développe pas tout mais sache que j'ai clarifié au bicarbonate, exfolier au sucre roux et tout et tout. Tu parles, j'avais terriblement envie de mettre toutes les chances de mon côté. Verdict : premier shampooing, ça va à peu près, il me semble que j'ai le cheveu moins sec, plus gainé encore qu'il me semble un peu raplapla. Je me dis que je suis sur la bonne voie.

C'est plus tard que j'ai craqué. Je n'ai sans doute pas su comment appliquer correctement les recommandations mais sincèrement, au bout d'un moment, je n'avais pas l'impression de n'avoir utilisé aucun shampooing mais plutôt de m'en être fait un (de shampooing, tu suis?) à la margarine. En fait il devait s'agir de mon sebum (pardon si tu es en train de manger, hein) qui s'accumulait tranquillement sur ma fibre capillaire. Alors oui j'avais le poil lustré, sans doute un peu luisant mais arg, l'effet visuel était vraiment peu ragoutant. Si bien que j'ai craqué. Réutilisé du shampooing normalement et que tout est rentré dans l'ordre (ma tignasse ébouriffée, mes longueurs cassantes qui me donnent envie de tout couper...)

Alors oui je sais "il y a des choses plus graves dans le monde La Blonde, tu ferais mieux de t'en préoccuper d'ailleurs". Mais sache que je m'y intéresse aussi.

Ceci dit voilà je pense qu'il était important que je te donne un petit retour sur mon expérience personnelle. Vraisemblablement des tas de femmes dans le monde (si j'en crois les publications abondantes à ce sujet) sont heureuses de leur "révolution no-poo", pour ma part j'en déduis que cette technique n'est pas adaptée à mon cas.

Je continue donc d'entretenir tout ça avec des bains d'huile réguliers, que je tente de garder toute une nuit de temps en temps histoire de nourrir un peu la fibre (mais 15 minutes avant un shampooing, toujours un peu dilué quand même) c'est bien aussi. Je continue de tester à peu près tout ce qui sort et promet de sauver ma toison. Si je tombe sur LA solution, promis, je te fais un papier.

Sinon quand même sache que je suis partie en vacances cet été (comment ça tu t'en cognes pas mal?) et que j'ai -OK un peu malgré moi- était amenée à faire du vrai no-poo pendant un moment, moment qui a correspondu à une période pendant laquelle, qui plus est, il faisait très chaud et pendant laquelle j'étais obligée d'avoir la tête couverte (transpiration maxi)(oui je crois bien que c'est mon billet le plus glamour à ce jour). Et bien mon cheveu était juste tout dégueu. Alors un de mes partenaires de misère m'a gentiment proposé son shampooing sec à mi-parcours ("euh, sinon tu sais j'ai un shampooing sec, ça peut te dépanner")(la pitié). Comme je suis une fille polie (et que bon, il fallait vraiment faire quelquechose) j'ai accepté. Mon avis est mitigé. J'en avais lu beaucoup de bien dans la presse féminine et c'est vrai que sur le moment ça donne un petit coup de volume qui fait plaisir mais je trouve le principe un peu bizarre...C'est une sorte de talc en fait, qu'on vaporise sur le cheveu non? Donc ça absorbe un peu le gras et l'humidité mais la saleté reste en fait... Bon. Chez moi ça a amélioré le rendu, c'est sûr (était il possible que ce soit PIRE après? Je ne crois pas, remarque. On était déjà bien loin dans l'horreur) mais l'effet était de très courte durée. Je n'en ai sans doute pas mis assez...

En attendant si tu as un (des? oh j'espère!) truc(s) bien entendu je t'invite à les partager. Si tu insistes je peux te parler aussi de l'automassage du cuir chevelu que j'ai un temps pratiqué, pleine d'espoir. Il y avait même une variante qui consistait à se frapper doucement la tête avec la brosse à cheveux un peu tous les jours pour "activer la circulation locale "(je te jure! Croix de bois, croix de fer). Je l'ai bien entendue tester. Mais enfin voilà. Tu m'as comprise...

Pour terminer comme toujours en musique, voici la fille aux cheveux de lin...parce que tu sais.