31 août A l'hôpital psy... Les secousses la chaleur une vive douleur au mollet et une céphalée terrible le réveillent. - C'était moins une ! non ! restez couché, nous arrivons à l'hôpital. - Non, pas l'hôpital ! - Vous avez été salement mordu par un aspic, ils sont fous en cette saison, le plus dur est passé, mais il vous faut du repos... Mais calmez-vous ! Ugo bondit de sa couche, balance des coups de poing qui atteignent plus ou moins leur cible, mais les pompiers doivent faire partie de la même équipe de rugby que l'épicier, maîtrisent l'animal, le toubib le pique, Ugo sombre à nouveau et presque instantanément, le toubib monte à l'avant de la camionnette. - A l'hôpital psy... Cet homme n'est pas bien. Une pièce tapissée de fleurs, mais des barreaux aux fenêtres. C'est le roulement du chariot dans le couloir qui l'a réveillé. Le mal de crâne persiste, mais diffus, gommé par la dose de neuroleptique de mammouth qu'on a dû lui injecter. Il a l'habitude. Ugo éveille ses sens les uns après les autres comme on ouvre les volets. Une odeur de Javel mêlée à des relents de pisse, un fumet de chou, la gamelle ne doit pas être loin. Des draps. Doux et immaculés. Une voix. Des éclats de voix, cette voix, Adèle ! A suivre... demain !
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