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« Mieux vaut tard que jamais » : un livre rare rendu après 78 ans

Publié le 03 septembre 2012 par Kamizole

« Mieux vaut tard que jamais » : un livre rare rendu après 78 ans

Encore un de ces « petits riens » qui m’amusent entre d’autres sujets autrement importants et graves. Certes, la politique en général et force sujets de société - social, économie, etc. - absorbent une large partie de mon temps. Mais je me suis toujours défendue de n’être qu’une blogueuse politique. Mes sujets d’intérêt - sans doute trop nombreux - vont bien au-delà, qu’il s’agisse d’histoire, de philo et sciences humaines, de médecine et bien évidemment l’art et la littérature. Sans oublier toutes ces petites choses de la vie courante. La mienne tout autant que celle de mes semblables. Bref, quand bien même en aurais-je eu de moins en moins le temps au fil des mois et des années j’ai toujours souhaité que Lait d’Beu fût un « blog tout terrain ».

Or donc, comment n’aurais-je pas été amusée autant qu’intriguée en découvrant ce titre sur la Une de Reuters - dans la catégorie « insolite » que je manque rarement d’explorer Un livre rendu à la bibliothèque de Chicago après 78 ans (1er septembre 2012) ? Il me restait à savoir de quoi il retournait exactement.

Il s’agit d’une édition rare du « Portait de Dorain Gray » d’Oscar Wilde qui fut empruntée il y a 78 ans à cette bibliothèque mais jamais rendue. Ce n’est pas l’emprunteuse à qui la mémoire serait subite-ment revenue - même sachant que les vieilles personnes ont très souvent nettement plus souvenance des évènements du passé que du repas qu’elles auront pris à midi - mais sa fille, Harlean Hoffman Vision qui a découvert ce livre - portant le tampon de la biblio-thèque en triant les affaires de sa mère après le décès de celle-ci.

L’article précise qu’il a d’abord fallu la convaincre qu’elle n’irait pas en prison ! Pour un emprunt qu’elle n’avait pas fait, ce serait quand même plutôt fort de café. Ruth Lednicer, responsable de la communication de la bibliothèque la rassurant « non, nous sommes tellement contents que vous l'ayez rapporté ».

Elle avait toutefois attendu mardi pour le rapporter, à la faveur d’une amnistie sur les retards - la première depuis 20 ans - décidée par l’établissement et qui plafonne désormais les pénalités pour retard à 10 $ (8 €) faute de quoi elle aurait dû acquitter une amende de 6.000 € « pour l’oubli, volontaire ou non de sa mère ».

Mazette ! 7.500 €... L’histoire ne précisant pas s’il y a un héritage… Je ne sais si aux Etats-Unis l’on peut comme en France et d’autres pays européens renoncer à l’héritage pour n’avoir pas à payer les dettes du défunt parent si le passif de la succession excède l’actif.


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