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« Tu causes, tu causes,
C’est tout c’que tu sais faire »
L’auteur :
Né en 1966. Il suit
des études d'arts graphiques à l'Esag, puis passe deux ans aux États-Unis où il publie ses premiers livres pour enfants. |
Son site http://www.oubrerie.net/
L’histoire :
Zazie débarque à Paris pour la première fois chez son tonton Gabriel. Le Panthéon, les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, elle s'en contrefiche. Mais kesski l'intéresse alors,
Zazie, à part les bloudjinnzes? Le métro. Et quand elle apprend que ses employés sont en grève, les injures fusent. C'est qu'il vaut mieux pas la contrarier, la mouflette!
Le chef-d'œuvre de Raymond Queneau... par le dessinateur de «Aya de Yopougon»: des personnages et des dialogues inoubliables, un dessin et une mise en scène sublimes, une bande dessinée qui
sait être belle et drôle à la fois.
Ce que j’ai aimé :
L'univers de Queneau et de sa Zazie légendaire est parfaitement rendu, Zazie est toujours aussi drôle, avec sa gouaille facile, elle ne se laisse démonter ou impressionner par rien et a une confiance absolue en son tonton Gabriel…
Elle aime poser des questions dérangeantes pour déstabiliser les adultes et mieux comprendre le monde plein de mystères qui l'entoure :
« T’as pas encore expliqué primo si tu étais un hormosessuel ou pas et deuzio où t’avais été pêcher les choses en langue forestière de tout à l’heure. » (p. 36)
Les autres personnage sont tout aussi atypiques, du célèbre perroquet qui répète « tu causes, tu causes, c’est tout c’que tu sais faire », au satyre aux multiples visages, en passant par sa groupie aux ressources étonnantes… Tous sont croqués avec humour et énergie par un Clément Oubrerie amoureux de ces personnages loufoques tellement humains… Le dessin s’harmonise totalement avec l’histoire, l’alchimie se crée…
Ce que j’ai moins aimé :
- Rien
Vous aimerez aussi :
Du même auteur : Aya de Yopougon de Marguerite ABOUET et Clément OUBRERIE tome 1
D’autres avis :
Presse : Ici
Zazie dans le métro, Clément Oubrerie, d’après l’œuvre de Raymond Queneau, Gallimard, 2008, 15 euros