5 septembre La surveillante était une garce La police devait venir avec les parents d'Adèle pour la récupérer, ce fut une toute autre affaire qui les amena. La surveillante fut retrouvée au petit matin, la blouse masquant la tête, le sexe à l'air et baignant dans une mare de sang. Le capitaine dut découvrir la face de la défunte et le petit intérimaire dégueula toute son intimité en matant le tableau : la gorge ouverte d'une oreille à l'autre. L'arme du crime gisait à côté, le tranchant du couvercle d'une boîte de conserve de lait concentré. C'était comme une signature : le nain, ce putain de pervers de nain !! Ce fou dangereux qui se goinfrait de lait concentré sucré, le bouc émissaire du pavillon. De l'aide soignante au médecin chef, on aimait à railler ses dents pourries et son gros pif rouge et piqué de verrues. Seule une petite stagiaire l'avait pris en compassion, c'est elle qui lui ouvrait les boîtes de lait. Ironie du sort, il n'avait pas droit à l'ouvre-boîtes il risquait de se blesser ou de blesser quelqu'un avec. Et c'est avec le couvercle... la petite stagiaire s'était réfugiée dans les toilettes et versait une cataracte de larmes, culpabilisée et en même temps fâchée de s'être trompée sur le compte de Max le nain. Car cela ne faisait aucun doute, c'était bien Max, il s'était vengé. Mais une petite étoile brillait secrètement dans l'œil mouillé de Fanny, la petite stagiaire : la surveillante était une garce. A suivre... demain !
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