Si l’on en croit le magazine Elle, les talons n’ont pas droit de cité au Palais Bourbon. Le dress code des assistantes parlementaires navigue entre élégance et sobriété nous dit l’article, en substance. Jusqu’ici, pas d’objection, c’est une réalité et il en va de l’image du Député ou du Sénateur concerné, (oui, magazine Elle, les Sénateurs aussi ont des assistantes parlementaires) !
Et là, c’est le drame, « Elle » se fend d’un détail pro : pour montrer qu’on a compris le job, il est de bon ton d’arriver à l’entretien, chaussée d’une paire de ballerines (histoire de passer inaperçues, j’imagine !). Non mais je rêve, là, c’est quoi cette réflexion !
C’est une affaire de bon sens, les assistantes parlementaires arpentent des kilomètres de couloirs, gravissent des centaines de marches, comment pourraient-elles y parvenir avec des talons de 20 centimètres ! Et sans aller jusqu’au ballerines (et je n’ai rien contre en temps normal), on peut peut-être proposer une hauteur de talon raisonnable !
Au fait, ils en pensent quoi, de tout ça, les assistants parlementaires ? Non parce que « Elle » oublie que ces messieurs peuvent aussi exercer ce métier ! En suivant ce raisonnement, on va bientôt demander aux « carrures de rugbymen » de rentrer les épaules et de baisser la tête ! Un peu de sérieux !