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Facebook porte plainte contre (un autre) Zuckerberg

Publié le 06 septembre 2012 par Jprlauzier

Facebook porte plainte contre (un autre) ZuckerbergRécemment, nous avons parlé de la vente de clics « j’aime » sur Facebook. Les entreprises, désespérées d’avoir un peu de visibilité sur la toile, font souvent appel à des petites boîtes qui leur offrent une certaine quantité de clics « j’aime » contre une somme d’argent. La manœuvre, qui va a l’encontre des règles du réseau social, crée une fausse impression du client, qui sera perçu comme populaire par les usagers. Une page avec dix-mille likes ou « j’aime » a l’air d’être assez « cool » dans le monde 2.0.

Sauf que Facebook s’est mis à chasser les fausses « j’aime ». L’entreprise, qui dépend beaucoup sur l’existence réelle de ses utilisateurs, cherche à épurer le réseau social de faux profils et de clics octroyés par des bots ou des logiciels infiltrés. Car personne ne voudra passer une annonce sur un site visité la plupart du temps par des logiciels, au lieu d’acheteurs potentiels. S’en est de même pour la fiabilité des informations rassemblées par Facebook (et utilisés pour sa publicité ciblée), si elles sont basées sur de personnes inexistantes, leur valeur chutera drastiquement.

Ensuite, arriva Rotem Guez. Ce spécialiste en informatique avait saisi la chance de transformer l’argent des entreprises en clics « j’aime » sur Facebook. C’était un négoce parfait : aucun investissement, il fallait juste se mettre à créer des faux profils et cliquer sur les pages demandées ou créer un logiciel capable de manipuler le numéro de « j’aimes » sur le réseau social.

Rien de spécial jusqu’ici. Guez n’était rien d’autre qu’un petit escroc de la toile, cherchant à se faire son petit billet en se faufilant par les ouvertures laissées par les réseaux sociaux et les besoins qu’ils avaient créés de manière indirecte.

Ainsi, Rotem Guez reçut, comme beaucoup d’autres, une lettre de la part de Facebook le menaçant de le poursuivre en justice s’il n’arrêtait pas de manipuler les « j’aimes » du site.

Sauf que Guez est allé lire les conditions et règles de Facebook, où il a trouvé l’incise, « la seule personne qui a le droit de manipuler les « j’aime » de Facebook est Mark Zuckerberg ».

C’est en ce moment que Guez a eu une idée brillantissime : se changer le nom.

Puisque Guez habite en Israël, il résident de l’un de rares états du monde qui permettent le changement de nom de manière presque automatique. La seule condition pour le faire est de prendre un nom juif. « Un nom juif ? Pas de problème ! Je prends Mark Zuckerberg, alors ».

Ainsi, Facebook se trouve dans la situation embarrassante de devoir porte plainte contre Mark Zuckerberg, et de voir si tout cela passera devant le tribunal. C’est l’une des meilleures histoires de la toile.

Regardez ici, la vidéo que Guez a fait pendant qu’il allait se changer le nom au bureau officiel (sous-titré en anglais) :
 


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