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Les insolites du cinéma: le saviez-vous ?

Par Ocinemaroc

On est tous pareils, qu’on l’admette ou non : on adore les potins et les histoires insolites. Et le monde du cinéma, généreux, n’en manque pas. Débuts improbables, secrets de tournages, films maudits, le registre peut être long.  Pour votre plaisir, Ociné a sélectionné quelques petites perles des coulisses du septième art.

Des débuts qu’ils aimeraient oublier

On sait que percer dans le métier d’acteur est loin d’être facile, mais certains ont eu plus de difficultés que d’autres. Avant d’arriver au pinacle, il faut parfois manger de la vache enragée. Témoin, ces quelques acteurs méconnaissables dans des petits rôles ou de la figuration.

Georges Clooney

Georges Clooney

L’immense Georges Clooney, par exemple, qui prépare en ce moment un film sur la révolution Cubaine, a aussi tenu le rôle principal dans une production de 1988 intitulé « Le retour des tomates tueuses », où il joue un livreur de pizza héroïque sauvant le monde de fruits mangeurs d’hommes (si, la tomate est un fruit !)

Dans le même genre, on se souvient de Jack Black en 1995 dans son premier film : « L’histoire sans fin 3 ». Non, non, je vous rassure, il n’incarne pas Bastien ! Personne ne peut changer à ce point-là… Il est le leader des voyous qui harcèlent le pauvre gamin, et le poussent à se réfugier dans l’univers de son livre. Jugez plutôt :

Ryan Gosling

Ryan Gosling

Plus mignon, Ryan Gosling a fait ses premiers pas tout gamin dans le téléfilm : « Are you afraid of the dark ? ». Fallait le reconnaître…

Sylvester Stallone sous Woody Allen

Sylvester Stallone, lui, a débuté, le croiriez-vous, sous la direction de Woody Allen dans « Bananas » en 1971. Bon, il n’a pas une ligne de texte, mais il est crédible en voyou du métro new yorkais. Notez la superbe chaîne en or : qui a dit que le bling bling était récent ? » :

Sylvester Stallone

Sylvester Stallone et Woody Allen

Sarah Jessica Parker en présentatrice TV

Le temps arrange parfois bien les choses, ce n’est pas Sarah Jessica Parker qui nous dira le contraire. La reconnaitrez vous sous les traits d’Annie, la candide petite présentatrice ? Allez, on vous aide : c’est celle avec la robe rouge et la coupe de cheveux impossible. Mais si, l’amie des chiens ! Bon, allez directement à la deuxième minute de la vidéo. C’était en 1980, des années… particulières pour le style.

L’acteur britannique Daniel Graig

Terminons avec notre préféré ici à Ociné, l’énigmatique Daniel Craig, nouvelle icône de la maison 007. Le flegmatique britannique a lui aussi mangé sa ration de pain noir. Pour preuve, sa participation dans l’obscur « Le kid et le roi », sorti en 1995, où il partage l’affiche avec une autre rookie : la belle Kate Winslet. On est quand même contents qu’il ait coupé ses cheveux…

Graig Daniel et Kate Winslet

Graig Daniel et Kate Winslet

Actes manqués et histoires insolites

Tom Selleck

Tom Selleck

Réunir un casting de film… Pas si facile qu’on le croit. Surtout quand on a affaire à des stars qui pensent déjà tout savoir des goûts du public. Mais certains s’en sont mordus les doigts, comme Tom Selleck, qui refusa de tourner dans « Les aventuriers de l’arche perdue », délaissant Indiana Jones au profit d’Harrison Ford pour privilégier les aventures de Magnum, son célèbre détective de télévision. De quoi en manger sa moustache de dépit quand on sait ce que le film rapporta au box-office et en notoriété. Un de nos frenchies aurait aussi pu jouer dans ce film culte en assumant le rôle de l’infâme Belloq, le rival français sans scrupules d’Indy. Il s’agit rien de moins que de Jacques Dutronc, que Spielberg voulait absolument dans le rôle. Mais voilà, le chanteur a sans doute un truc extra, mais ça n’a pas suffi à faire oublier à la production qu’il ne parlait pas un mot d’anglais…

Indiana Jones

Indiana Jones

Quentin Tarantino et Uma Thurman dans Kill Bill

Kill Bill

Kill Bill

Mais il arrive aussi souvent que des réalisateurs se battent pour leurs acteurs, comme Quentin Tarantino pour le tournage de Kill Bill. Alors que le tournage est prêt à commencer, Uma Thurman annonce qu’elle est enceinte. Impossible pour elle dans ces conditions de tourner les scènes très physiques du film. Alors que Miramax fait pression pour un changement de cast, proposant notamment Roseanna Arquette, Tarantino ne cède pas, et ajourne le tournage jusqu’à ce que Thurman soit disponible. Le cas s’était déjà vu lors du tournage de « Morrocco » en 1930, Josef Von Sternberg refusant de tourner tant que sa muse, Marlène Diétrich, qui elle aussi attendait un enfant, ne pourrait pas revenir sur le plateau.

Les insolites du cinéma français

Notons également ces deux jolies histoires insolites du cinéma français. En 1986, Jean-Luc Godard est sur la Croisette pour le festival de Cannes quand il est approché par les représentants de Cannon Productions, qui souhaitent lui confier l’adaptation du Roi Lear. Godard accepta, et le contrat pour l’adaptation fut rédigé et signé sur un coin de nappe ! Le film fut par ailleurs très peu apprécié du public et précipita la faillite de Cannon Films, ce qui valut un procès à Godard, les producteurs estimant que l’adaptation moderne livrée par le réalisateur ne correspondait pas à leur demande initiale.

King Lear

King Lear

Autre anecdote plus souriante, dans le film « Les Jolies choses » de Gilles Paquet Brenner, en 2000, Marion Cotillard incarne Marie, qui, en mémoire de Lucie, sa jumelle suicidée, décide de vivre la vie et les rêves de cette dernière. La fin du film est le théâtre d’un concert donné par Marie/Lucie au Zénith de Paris. Mais, détail intéressant, la scène a été tournée, pour des raisons de production, lors d’un véritable concert de Bruel, qui joue également dans le film ! Belle performance pour la star de « La Môme », quand on sait que Patriiiiiiiick enregistrait ce soir-là un live devant plus de 6000 personnes…

Patrick Bruel et Marion Cotillard

Patrick Bruel et Marion Cotillard

On espère que vous avez pris plaisir à lire ces petits secrets de coulisses, et on vous garde de nouvelles histoires insolites pour une autre fois. D’ici là, regardez vous un film de Clooney ou le dernier 007 : on vous parie que vous ne verrez plus les acteurs de la même façon… Bon(s) film(s) !


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