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Daniel Picouly n'est pas son meilleur interprète...

Publié le 09 septembre 2012 par Fousdetheatre.com @FousdeTheatre

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Seul dans une salle de classe, attendant un groupe d'écoliers qu'il est venu rencontrer,  un écrivain revit ses souvenirs d'enfance dans les années 50, évoque sa famille, ses douze frères et soeurs, sa scolarité, sa découverte de la lecture, sa faculté à inventer des histoires,  et comment le cancre qu'il était devint  l'écrivain que l'on connaît.

Créé lors du dernier Festival Off d'Avignon, ce spectacle autobiographique repris au Tristan Bernard n'est pas sans qualité. Le texte de Daniel Picouly se révèle plutôt touchant, amusant, et le parcours de l'auteur, issu des classes populaires, se doit d'être entendu  tant il a malgré lui une valeur exemplaire et prône par ailleurs l'amour de la littérature. Nous avons aussi beaucoup aimé le décor tout en projections du scénographe  Pierre-François Limbosch qui nous replonge merveilleusement au coeur de l'école de nos aînés. 

Mais le romancier n'est pas plus auteur dramatique que comédien. L'efficacité théâtrale de son script s'essouffle assez vite (trop linéaire) et malgré une mise en place (plus qu'une mise en scène) simple  signée Marie Pascale Osterrieth censée aider picouly à délivrer son propos, la technique fait vite défaut. Gestuelle maladroite, diction laissant véritablement à désirer, ton beaucoup trop récitatif... Si l'on pardonne bien volontiers à celui dont ce n'est pas le métier, on ne peut que constater des carences qui nuisent à la représentation. Dommage.

Reste que le personnage est attachant et le moment loin d'être désagréable, même si l'on préférera sans aucun doute se replonger dans la lecture de ses ouvrages.

A vous de voir.

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Photo : Fabienne Rappenaud / WikiSpectacle

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Seul dans une salle de classe, attendant un groupe d'écoliers qu'il est venu rencontrer,  un écrivain revit ses souvenirs d'enfance dans les années 50, évoque sa famille, ses douze frères et soeurs, sa scolarité, sa découverte de la lecture, sa faculté à inventer des histoires,  et comment le cancre qu'il était devint  l'écrivain que l'on connaît.

Créé lors du dernier Festival Off d'Avignon, ce spectacle autobiographique repris au Tristan Bernard n'est pas sans qualité. Le texte de Daniel Picouly se révèle plutôt touchant, amusant, et le parcours de l'auteur, issu des classes populaires, se doit d'être entendu  tant il a malgré lui une valeur exemplaire et prône par ailleurs l'amour de la littérature. Nous avons aussi beaucoup aimé le décor tout en projections du scénographe  Pierre-François Limbosch qui nous replonge merveilleusement au coeur de l'école de nos aînés. 

Mais le romancier n'est pas plus auteur dramatique que comédien. L'efficacité théâtrale de son script s'essouffle assez vite (trop linéaire) et malgré une mise en place (plus qu'une mise en scène) simple  signée Marie Pascale Osterrieth censée aider picouly à délivrer son propos, la technique fait vite défaut. Gestuelle maladroite, diction laissant véritablement à désirer, ton beaucoup trop récitatif... Si l'on pardonne bien volontiers à celui dont ce n'est pas le métier, on ne peut que constater des carences qui nuisent à la représentation. Dommage.

Reste que le personnage est attachant et le moment loin d'être désagréable, même si l'on préférera sans aucun doute se replonger dans la lecture de ses ouvrages.

A vous de voir.

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Photo : Fabienne Rappenaud / WikiSpectacle


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