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Les dernières réflexions de la semaine # 1

Publié le 11 septembre 2012 par Sixverges
Les dernières réflexions de la semaine # 1
La première semaine de la saison 2012 appartient désormais à l’histoire. J-R nous donne ses impressions sur celle-ci en plus de jeter son orgueil aux vidanges afin de résumer les matchs du lundi soir.
Bengals 13, Ravens 44
Gros merci à coach Ditka, le seul membre du panel d’ESPN à choisir les Bengals en avant-match. Quitte à parler de l’avant-match, que ce soit dans son entrevue avec Gruden ou dans les images du vestiaire alors qu’on le voit replié sur lui-même dans sa bulle à l’écart des autres, nous mesurons vraiment à quel point AJ Green est discret, voire même gêné à l’excès. Il y a 2 ans, Terrel Owens et Chad 85 faisaient la loi à Cincinnati. Méchant contraste!
Parlant du vestiaire, la caméra dans celui des Bengals nous montre un joueur en train d’ingurgiter du Beef Jerky (de la bouffe à chiens autrement dit) avant de sauter sur le terrain. Le traditionnel quartier d’orange ou la boisson énergisante aurait eu ma préférence, mais comme nous sommes aux USA et que les américains ont la relation que l’on sait avec la nourriture, je suis juste heureux que ce ne soit pas un gros baril de Kentucky!
Let’s play football!! Heu, non je reprends ça. Est-ce qu’on peut effacer le premier jeu du match? Bombe de Flacco vers Torrey Smith. 52 verges. Gros début. La défensive tigrée se ressaisira et Baltimore n’en tirera qu’un placement. 3-0.
Oh yes, un autre gradué d’Harvard dans la NFL! Comme ça devenait redondant de mentionner que Ryan Fitzpatrick venait d’Harvard à chaque jeu, nous pourrons changer de disque et dire que Matt Birk, le centre des mauves, est lui aussi un produit de la célèbre université Bostonienne! L’actualité est une bibitte qui se renouvelle tout le temps, c’est fascinant!!
La première drive des Bengals est moins fascinante. 3 & out et dégagement plutôt raté.
Petite pause de description, votre humble serviteur ayant été appelé à la dernière minute pour un remplacement impromptu dans une partie de dek hockey. Manquer la moitié du seul MNF des Bengals, je me déçois moi-même!
Retour vers le milieu du 3e quart. 17-13 Ravens qui ont le ballon. On dirait que j’ai manqué une belle game. Oups, correction. 24-13 Ravens suite au TD du TE Dennis Pitta.
A ce niveau, le football est un jeu de quelques centimètres (traduction maison un peu poche de « it’s a game of inches »). Sur le jeu précédent le TD des Ravens décrit ci-haut, le CB Leon Hall a jonglé avec une interception potentielle. Puis sur le touché, Pitta a utilisé à perfection sa grandeur pour se défaire d’une couverture quasi-parfaite et réussir l’attrapée sur une passe placée exactement au bon endroit par Flacco. Finalement, sur la séquence suivante, le WR tigré Anthony Hawkins a feinté Ray Lewis, le déculottant comme un débutant. Sauf que Ray, Ray (dominant hier) l’a frôlé alors qu’il avait le genou au sol, transformant un gain de 20 verges en une réception de 5 verges qui a forcé un dégagement. Ce soir, c’est Baltimore qui gagne toutes ces petites guerres.
Le hockey? SVP ne m’en parlez pas trop. C’est lorsqu’on remplace avec une équipe de jeunots qu’on se rend compte que le souffle est plus court et les déplacements moins rapides qu’il y a quelques printemps…
Après un placement qui porte l’écart à 2 touchés, le ciel tombe sur la tête du Cincinnati. Ed Reed intercepte une passe flottante de Ti-Rouge et la ramène jusqu’au bout. Dès la séquence offensive orange suivante, Lewis déloge le ballon des mains de Dalton, recouvert par un mauve. Flacco et Ray Rice font le reste. Il y a 5 minutes, nous avions un match. Maintenant, c’est un massacre à la tronçonneuse. 41-13 Ravens. Ouch.
Rendu là, les 2 équipes ne font qu’écouler le temps, mais je souligne au passage un sack du quart de Geno Atkins des Bengals. Pourquoi? Parce que sur le jeu, il a battu le centre Matt Birk qui vient d’où vous pensez? Oui, oui, il vient d’Harvard!!!
C’est bizarre, je reçois plein d’appels d’amis au 4e quart qui veulent soudainement prendre des nouvelles comme ça par pur hasard!!! Une belle gang de chums C-H-I-E-N!!!
La torture prend fin au compte de 44-13. Début très décevant pour les Bengals, c’est le moins qu’on puisse dire. La défense s’est faite piétinée et ils n’ont convaincu personne qu’ils peuvent jouer avec les grands. Du côté des Ravens, nous avons eu droit au bon Joe ce soir. Le problème, c’est que le mauvais Joe est apparu tellement souvent dans le passé que vous me pardonnerez de ne pas croire qu’il est disparu pour de bon. N’empêche que les fans des mauves ont des raisons d’être optimistes ce soir.
Chargers 22 Raiders 14
Chris Berman est à la description, ce qui fait que la préférée de Joe Namath, Suzy Kolber l’a remplacé à la barre de l’avant-match. C’est un échange que je serais prêt à faire de façon permanente ça. Surtout que le duo Boomer – Trent Dilfer font bien les choses derrière le micro.
Peu de choses à dire sur le premier quart qui se termine 3-3. A vrai dire, je suis encore à filtrer des appels d’insultes amicales. J’ai pris des notes et Payback sera a you kow what en temps opportun!!!
Oakland a joué le premier quart sans être pénalisé, un exploit pour cette équipe notoirement indisciplinée. Sauf que le naturel revient au galop et ils donnent 3 premiers jeux aux Chargers, dont deux gracieuseté d’infractions en zone neutre avec moins de 5 verges à franchir. Philip Rivers n’en demandait pas tant et rejoint Malcom Floyd dans la zone payante. 10-3 Éclairs.
Puisque nous sommes sur le sujet, en 52 ans d’histoire, 17 fois les Raiders ont été l’équipe la plus punie du football. 17/52, presque 33 %. Incroyable. C’est mieux que le ratio de passes complétées de Brandon Weedon!
Et toujours puisque nous sommes sur le sujet, chaque officiel de remplacement aperçu à l’œuvre ce week-end semble porter le bourrelet sous le chandail zébré. Il semble que les pipes à la Hochuli ne viennent qu’avec un emploi régulier!
Superbe séquence des Raiders pour conclure la demie, mais elle prendra fin à la ligne de 1 du San Diego. Sur un 4e jeu et ½ verge, Oakland choisit les points faciles du placement plutôt que la tentative de touché. Compréhensible, mais plate. 10-6 Chargers à la demie.
Comme pause de la demie, quitte à vider le sujet des arbitres et d’Ed Hochuli, voici 2 explications classiques du bon vieux Ed. Le gars est avocat dans la vraie vie. A l’entendre parler, nous voyons qu’il est habitué de facturer à l’heure!
Décidemment, les Raiders n’apprendront jamais. Alors qu’ils songeaient à y aller sur un 4e jeu et 1 verge à franchir, ils se font prendre avec trop d’hommes dans le caucus, une autre punition stupide. Ça les force à dégager, mais le long snapper traditionnel a subi une commotion et son remplaçant transforme la remise en un roulant au 3e but. Il n’y aura pas de dégagement et San Diego profitera de sa bonne position sur le terrain pour inscrire un placement. Le cauchemar se répète à la séquence suivante. Cette fois le botté est bloqué, mais la défensive réussit encore à limiter les dégâts à un placement. 16-6 Chargers après 3 quarts.
Oui, il y a le mythe du Silver & Black et oui il y a le Black Hole, mais Mon Dieu que le stade fait pitié à Oakland. C’est comme regarder les effets spéciaux de Terminator 2 en 2012. Démodé un brin!
Oakland est incapable de poussées offensives soutenues en deuxième demie. Sa seule arme offensive est McFadden et même l’habituellement mêlé Norv Turner l’a compris. Le focus défensif est mis uniquement sur lui et ça fonctionne. De l’autre côté Nate Kaeding empile les placements et les Fantasy Points. La saison risque d’être longue à Oakland tandis que l’incapacité de transformer en touchés des terrains courts coûtera cher à San Diego contre les meilleures équipes. Bref, aucune de ces 2 formations ne m’a convaincu.
Les dernières réflexions de la semaine # 1
Les dernières réflexions
Passons maintenant à la partie commentaires de cet article.
Mauvaise journée au bureau : La journée de travail de Brandon Weedon avait mal commencée (et s’est mal finie), mais ce n’est pas une grande surprise. Par contre, certains échecs sont plus surprenants. Analysons-les et nous verrons que, sans pousser le bouton de panique, il y a matière à inquiétude un peu partout.
Giants de New York : Plusieurs passes échappées, pass rush inexistant, les champions ne semblaient pas revenus sur terre mercredi dernier. On ne s’en fait pas trop pour eux, mais ils sont quand même déjà un match derrière leurs 3 rivaux de division. Ça va jouer serré dans la NFC Est (encore plus si Washington s’en mêle), et les rencontres intra-division seront capitales.
Chiefs de Kansas City : Combinez leur défaite à la performance des Broncos et la conquête du championnat de section semble autrement plus lointaine ce soir qu’elle ne l’était samedi dernier. Si la défensive de KC ne s’améliore pas, le titre de section reviendra à un référendum entre Matt Cassell et Peyton Manning pour mener une offensive. Vous votez pour qui?
Saints de la Nouvelle-Orléans : Hum. Est-ce que RGIII est si phénoménal que ça ou les Saints n’ont pas de défense? Leur remontée de fin de match cache la réalité qu’ils se sont fait dominer pendant tout le match. Offensivement, les points viendront, mais la protection envers Drew Brees devra être plus convaincante que dimanche pour que le QB 100 fois millionnaire répète ses exploits de l’an passé. Partisans des Saints, faites-vous plaisir et n’ajoutez pas la prestation des Falcons à la discussion!
Bills de Buffalo : C’était des prétendants aux séries ça?? CJ Spiller et Ryan Fitzpatrick ont empilé les garbage yards en fin de match, mais le fait est que l’attaque des Bisons n’a rien fait. Et la défensive fut dominée par le quart-arrière le plus décrié de la NFL. Juste pour en ajouter, Fred Jackson et le 2e WR David Nelson ont subi des blessures au genou. There goes the hope… Again!
Packers de Green Bay : Quelqu’un devait perdre le choc des titans les opposant aux 49ers, mais n’eut été d’un retour de botté de Randell Cobb, cette rencontre n’aurait même pas été serrée. Les lacunes de 2011 (le jeu au sol et la défensive) furent exposées par San Francisco. Plus que jamais, les têtes fromagées forment une équipe unidimensionnelle dont le sort repose en entier sur les épaules d’Aaron Rodgers. Ça suffira la majorité du temps sauf qu’en comptant la défaite contre les G-Men en séries l’an dernier, ça fait 2 matchs consécutifs que des défensives agressives contiennent le QB ce qui laisse Green Bay sans réponse. Une autre grosse défensive, celle des Bears, s’amène à Lambeau jeudi prochain. S’il fallait que les Packers soient 0-2…
Steelers de Pittsburgh : Encore là, quelqu’un devait perdre dans ce très bon SNF. Notre seule parcelle d’inquiétude concerne le rideau de fer contre le jeu de course, allègrement percé par McGahee, Ball et Moreno. Peut être est-ce l’effet Manning, mais vous pouvez gager que leurs prochains adversaires essaieront de courir contre les Steelers.
Histoires de poteau : Rarement le poteau des buts a-t-il été plus impliqué dans un match que lors de celui entre les Packers et les 49ers. D’abord, le très long placement de David Akers n’a pas franchi une verge de plus que la distance requise de 63 verges, rebondissant sur la barre avant de la traverser. N’empêche qu’un botté de 63 verges, sans l’aide de l’altitude, chapeau M. Akers. Puis, moment cocasse alors que la célébration de Vernon Davis s’est abruptement terminée contre la barre horizontale dans une séquence qui se retrouvera certainement dans le package d’analyse vidéo du coaching staff des Niners! Si des cours sont nécessaires, Jimmy Graham semble être un très bon professeur!
L’année de Julio Jones? : Wow, le changement de philosophie offensive semble vraiment porter fruit à Atlanta. Les Chiefs n’ont pourtant pas une mauvaise défensive, mais, comme tous les adversaires des Falcons durant le calendrier préparatoire, ils ont été pulvérisés par le rouleau compresseur de la Géorgie. Après une saison recrue ordinaire, l’échange de Julio Jones semble vraiment tourner à l’avantage des noirs et rouge (pièce à conviction # 1 : le groupe de receveurs à Cleveland!). Celui-ci a récolté 108 verges et 2 touchés dimanche. Aucune défensive dominante ne pointe sur la cédule d’Atlanta prochainement, ce qui est dommage car nous aurions bien aimé les tester contre les Niners ou les Steelers par exemple. N’empêche qu’avec la performance de Peyton Manning dimanche soir, le Falcons – Broncos de la semaine prochaine s’annonce comme tout un feu d’artifice!
Confrontation : Si vous n’avez pas aimé la confrontation Peyton Manning – Troy Polamalu dimanche soir, particulièrement sur la dernière série offensive des Broncos, vous n’aimez pas le football! Polamalu montre le blitz, Manning change le jeu à la ligne (prendra même un temps d’arrêt un moment donné), Polamalu recule, Manning appelle le jeu de course, Plou-Plou revient, Manning appelle un WR en renfort sur le bloc. Back and forth and back and forth… Du bonbon. Je vous laisse pour cette semaine en vous demandant si vous pensez que quelqu’un à Denver s’ennuie encore de Tim Tebow?

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