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Rock n’ Roll Racing – 1993

Publié le 14 septembre 2012 par Thebeancocktail @thebeancocktail

Rock n’ Roll Racing – 1993Du rock, du roll et du racing. Si je vous dis que ce jeu de course sorti en 1993 a été développé par Silicon & Synapse, est ce que ça vous parle ? Si maintenant je vous dis que Silicon & Synapse a changé de nom en 1994 pour devenir Blizzard Entertainment ? Ahh voilà, je savais bien qu’on allait se comprendre. Bien qu’elle soit maintenant connue pour ses grosses licences pour PC (Warcraft, Starcraft et Diablo), la boite a d’abord commencé avec des jeux consoles sur Super NES, et notamment The Lost Vickings (je vous en reparle bientôt) et Rock n’ Roll Racing dont il est question aujourd’hui.

Le principe du jeu est très simple, amasser suffisamment de points dans une division pour pouvoir passer à la suivante en changeant de planète. Il faudra par la même occasion en profiter pour gagner de l’argent (en fonction de son classement ou des bonus sur la piste) pour améliorer sa voiture ou en acheter une plus balèze. Vous pourrez améliorer votre moteur, vos armes, le blindage et j’en passe. Et donc vous l’aurez compris, tous les moyens sont bons pour arriver premier. Vous aurez à votre disposition des boost, des mines et des lasers. Il faudra les utiliser à bon escient et ne pas se payer ses propres mines au tour suivant (je parle pour moi là). Les pistes recèleront également des pièges comme les flaques de glue par exemple sans parler des nombreux tremplins qu’il faudra bien gérer si l’on ne veut pas se retrouver exploser dans un précipice ou dans un océan d’acide…

La prise en main est un peu particulière : du fait de la vue en 3d isométrique avec une caméra qui ne tourne pas, on se retrouve forcément à un moment avec son bolide qui arrive de face. Et comme la droite sert toujours à faire tourner la voiture à droite (et en toute logique, la gauche à tourner à gauche) les commandes sont donc inversées… Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, mais en tout cas cela ne présente rien d’insurmontable.

Mais ce qui fait la force de ce jeu c’est tout son univers sonore. Tout d’abord, on retrouve des voix pour le commentateur essentiellement, qui ont certes un rendu un peu moche, mais on est sur Super Nintendo je vous le rappelle. Le tour de force est assez inédit pour être noté. Mais ce qui est vraiment remarquable, c’est la bande son ; le jeu ne s’appelle pas Rock n’ Roll pour rien. La puce sonore de la console a été mise au travail pour nous ressortir des versions digitalisées de Born to Be Wild (Steppenwolf), Bad to the Bone (George Thorogood and the Destroyers), le thème de la série Peter Gunn (qui a été repris par les Blues Brothers), Highway Star (Deep Purple) ou encore Paranoid (Black Sabbath). C’est réellement du jamais vu !

C’est sans conteste un de mes jeux préférés sur cette console, et je dirais même que c’est mon jeu de course préféré sur SNES. Et comme dit le commentateur : « Let the carnage begin ! »


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