L’image que vous avez sous les yeux vous interpelle forcément : Accident nucléaire, fuite chimique, sieste spontanée, beuverie collective ? Rien de tout ça.
Depuis son avènement, l’automobile a assurément conquit les français. Et dans ces années 1960 d’insouciance, elle tient une place prépondérante dans les ménages français à tel point qu’on en oublie aussi que c’est potentiellement un engin de mort. A cette époque, il n’existe que bien peu de lois en terme de sécurité routière. Ainsi, on peut rouler à fond les ballons, sans ceinture et complètement bourré de surcroît (l’alcoolémie n’est contrôlée qu’en cas d’accident grave). Cumule ça aujourd’hui, ami lecteur, et tu diras adieu à ton permis jusqu’au siècle prochain.
En 1972, c’est le nombre hallucinant de 16500 personnes qui perdent la vie sur la route. Alors, pour réveiller les consciences, la Prévention routière met en scène une opération de communication nommée « Mazamet rayée de la carte ». Le 13 mai 1973, un grand nombre des 16617 habitants de cette commune du Tarn joue le jeu devant les caméras de télévision et simule une ville morte en référence au nombre de personnes décédées par accidents routiers l’année précédente. Ceux et celle qui ont vu ces images à l’époque pourront vous dire ô combien ils furent marqués et s’en souviennent. Les années 1970 formeront, elles, une décennie où les mesures répressives seront légion. Presque 40 ans plus tard, le nombre de morts est inférieur à 4000 par an. 4000 de trop me direz-vous… Prenez soin de vous !
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