Dimanche, fin d’après-midi, la Fête de l’Huma dans les jambes. La meilleure moitié de moi-même me prend par la main pour que je sorte de ma torpeur ; direction le marché ou, plutôt, la terrasse mitoyenne du Bar de l’Olive. Pour une fois, je n’y retrouve pas de camarades. Mais les accords que je connais. Cette voix. Cette ambiance. Sombre à la limite de l’oppressant.
Editors.
Les souvenirs émergent d’un concert exceptionnel au Bataclan avec Julien, mon Julien. Il y a ce son, qui cligne de l’œil aux années 80 évidemment ; ces guitares rageuses en alternance avec des rickenbackers aériennes. Une arrogance so english. Une ligne de basse juste énorme et des claviers qui vrillent. Seul le soleil qui tarde à se coucher me gêne.