« Si ces robots s’humanisaient, inversement les êtres humains se robotiseraient-ils ? » Paul Guth
Hier soir, j’ai eu la chance de voir en avant première Robot and Frank de Jake Schreier avec Frank Langella (le gentleman cambrioleur), James Marsden (son fils) et Liv Tyler (sa fille) et Susan Sarandon (la gentille bibliothécaire). Ce nouveau film américain m’avait tout de suite interloqué une fois la bande annonce visionnée et je ne pouvais m’empêcher de m’interroger sur l’intrigue. Après le très célèbre IRobot avec Will Smith et autres films futuristes du même genre, qu’avait-on pu encore imaginer cette fois ?
> Synopsis :
Dans un futur proche, Frank, retraité cleptomane à la mémoire déclinante, mène une vie de solitaire, grincheux et cynique jusqu’à ce que son fils lui impose un nouveau colocataire : un robot VGC-60L. Chargé de veiller sur lui, ce dernier va bouleverser la vie du vieille homme.
Je n’avais encore jamais vu un film pareil. Le rythme relativement lent entraine le spectateur dans une réflexion sur sa propose existence ainsi que sur les progrès de la science. Tout est touchant dans ce film. De l’histoire aux acteurs, rien n’est laissé au hasard et tout ce joli monde se mêle pour essayer de stimuler la mémoire du vieillard .Bien entendu, le robot aux réparties très réalistes, parfois même philosophiques, est un auxiliaire de vie hors pair et il devient rapidement un allié sur qui Frank peut compter. Une véritable histoire d’amitié nait sous nos yeux jusqu’à la fin… un brin biblique.
A la fin du film, je suis restée sans voix en découvrant les images proposées dans le générique. On peut y voir des robots hyper-actifs qui poussent des fauteuils roulants, font du vélo, mettent les assiettes dans le lave vaisselle… Le futur décrit dans ce long métrage est bien plus proche que nous le pensons en réalité. Sommes-nous prêt à faire une place dans nos vies à ces robots nouvelle génération et quelle place leur attribuer ? L’intelligence artificielle est-elle une solution à certains de nos maux ?
Pari réussi pour nos amis américains qui dévoilent un petit bijou plein de poésie et de lucidité. Il sort en salle mercredi 19 septembre et je n’ai qu’un mot à vous dire : FONCEZ ! Pour celles et ceux qui n’auraient pas encore vu la bande annonce, je vous laisse la découvrir sans plus tarder.