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Napalm Death – Utilitarian

Par Darkstein

30 ans de grind, ça pourrait en user certains. Jesse Pintado n’y a pas survécu. Pourtant Barney, Shane, Mitch et Danny en ont toujours à remontrer. Ce n’est pas la coupe de garçon propre sur lui de Barney Greenway qui nous fera dire le contraire. Les quatre garçons sont toujours énervés, et toujours de gauche, Utilitarian est là pour le confirmer.

Si l’instrumental Circumspect en introduction n’est pas sans rappeler le Weltschmertz de Smear Campaign, le reste de l’album confirme le goût de l’expérimentation et du bizarre dans le grindcore de Birmingham, comme si on rajoutait des hérissons dans un chili bien corsé (l’image vaut ce qu’elle vaut). A voir ce “duo” avec le bruitiste John Zorn sur Everyday pox (qui fait du grind avec son saxo), ce chant étrange autant que bizarre sur The wolf I feed, ce choeur inquiétant sur Fall on their sword ou ces deux coups de poings dans le ventre que son Nom de guerre et Opposite Repellent (moins de deux minutes chacun). On reste dans du brutal, du hurlé, du syncopé aux rythmiques schizophrènes, bref dans du Napalm Death, mais avec des 2/3 trucs qui les différencient.

Et on sourira gentiment sur Everything in mono avec le “Oy Oy Oy” final. Parce que c’est la fin de l’album

:)



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