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Quand la Diva s’en va

Publié le 22 septembre 2012 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK

POP - Formé pour accompagner une chanteuse, avec qui l’expérience musicale ne s’est pas trop bien passée, Quand la diva s’en va nous fait découvrir ce qu’il se passe une fois … que la chanteuse s’en va. Originaire de Montpellier, le bassiste prend aussi la ligne de chant, et hop ! Douze compositions. Laurent Guéneau (réalisateur pour Zazie, Grand Corps Malade, entre autres) complétant la réalisation de l’album, et pop ! Pop française, s’il vous plait !

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"T’es différente". Oui et non. Pour l'ouverture de l'album, on est dans un mélange de pop française, teinté de new wave française (Patrick Courtin, « j’aime regarder les filles qui marchent sur les plages »), enrichi d’un texte réussi mêlant humour, références ou clin d’œil et … poésie. Moderne, mais les rimes sont bien travaillées ! Pas si différent mais pas mauvais du tout, ca balance, ca nous amuse. Les bases du disque sont posées. Entre les singles "Ca me vexe" et "Ca s’est fait" qui passent même sur les ondes FM, et un album franchement sympa, le groupe a vraiment son potentiel pour séduire. Particulièrement avec leurs clips petit budget, mais très inventifs, suivant la mode des « exploits vidéos » qu’on trouve sur la toile.  Ceci compense la sonorité typée déjà entendue du groupe, voguant entre les années 80, l’électro et parfois, la variété française.

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Les chansons ne sont hélas pas toutes égales, des titres comme "Vu à la télé" ne sont pas aussi réussis que "Dans les bacs", où le groupe se vante d’avoir leur disque dans les bacs de la Fnac. Plus si facile de nos jours, c’est vrai. Mais de là y voir un engagement ou une critique du système, c’est un peu sur-interpréter le texte ! Pourtant, le groupe se plait à parler d’un tas de sujets dans les chansons, dont l’amour. Mais à leur manière, moderne et sympathique, plutôt légère et teinté d’humour. Le groupe parle aussi de sa genèse, dans un titre se nommant "Quand la diva s’en va".  Curieusement drôle, ou drôlement curieux, mais sympathique d’entendre sur un bon groove de dancefloor ce qui nous a conduit à entendre ce disque aujourd’hui. On notera une vague positive planant sur tout le disque, car même dans "Je suis mort", le ton est léger.

Bref, une bonne bouffée de musique positive et entrainante, laissant de coté tous les effets superflus. J’attribue une mention spéciale pour les textes, qui valent notre attention. Une bonne révélation à surveiller de près !


Ecrit par André Meyer - Le 22 sep 2012



Quand la Diva s'en va - Ça me blesse par beforethepublic

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