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John Travolta

Publié le 22 septembre 2012 par Cinephileamateur
John Travolta
État civil : Né John Joseph Travolta le 18 février 1954 à Englewood (États-Unis).
Métier cinématographique : Acteur - Producteur - Scénariste.
Filmographie sélective : La pluie du Diable, Carrie au bal du diable, La fièvre du samedi soir, Grease, Urban Cowboy, Blow out, Staying alive, Second Chance, Perfect, Allo maman ici bébé, Allo maman c'est encore moi, Eyes of an angel, Allo maman c'est Noël, Pulp fiction, Get shorty, Phénomène, Michael, Broken arrow, Volte/Face, She's so Lovely, Mad city, Primary Colors, Préjudice, Le Deshonneur d'Elisabeth Campbell, La ligne rouge, Terre champ de bataille, Le bon numéro, Opération Espadon, L'intrus, Piège de feu, Austin Powers dans Goldmember, Basic, The Punisher, Love song, Be cool, Cœurs perdus, Hairspray, Bande de sauvages, Volt star malgré lui, Les 2 font la "père", L'attaque du métro 123, From Paris with love, Savages...
Film qui sors cette semaine : Savages.
Film que je préfère à ce jour : Volte/Face.
Film que j'aime le moins à ce jour : Perfect.
"Voila ! Tu dois y retourner, lui dire adieu, ce fut une délicieuse soirée. Tu fous le camp tu réintègres ta caisse... Tu rentres tu t'branles une ou deux fois et tout sera dit !" (Pulp Fiction)
John travolta

A l'occasion de la sortie du film "Savages", cette semaine j'ai décidé de parler d'un acteur que j'affectionne tout particulièrement (oui je sais encore un...) en la personne de John Travolta. Mon choix s'est d'ailleurs facilement porté sur lui tant l'acteur peut aisément me faire déplacer en salles même quand le film me laisse sceptique.
Quand je commence à suivre sa filmographie, c'est avec "Carrie au bal du diable" (1976) que je dois commencer. Tout premier film de sa filmographie que j'ai vu, c'est aussi l'un des films de sa longue carrière que je me souviens le moins. J'ai très peu de souvenir concernant son rôle de Billy Nolan. C'est pas que l'acteur était mauvais, de mémoire il me semble même l'avoir plutôt bien apprécier mais j'ai trop peu vu le film de Brian De Palma et du coup, même si j'en garde un bon ressenti, je dois admettre que je me souviens surtout de la fameuse douche sanglante qui est l'une des scènes phares du film. Maintenant, mes souvenirs ne sont aps mauvais à tel point que rien que le fait d'évoquer ce long métrage fait que je le reverrais bien.
Non, c'est surtout l'année suivante avec "La Fièvre du samedi soir" (1977) que je me souviens de John Travolta. Me demander pas pourquoi je l'ignore car le film est pourtant sorti bien avant ma naissance (7 ans avant pour être précis ;-) ) mais ce film fait parti de ceux que je regardais souvent dans mon enfance et aujourd'hui encore, même si le film est vachement kitsch je le reconnais, j'aime toujours bien revoir ce film et voir la prestation de l'acteur en Tony Manero. Mythique, je devrais peut être avoir un peu honte de l'avouer mais je ne me lasse pas de voir ce long métrage qui me replonge dans une époque que j'aurais aimé connaître et qui me plait beaucoup.
Toujours dans un registre très musical, la consécration de John Travolta continua une nouvelle fois l'année suivante avec "Grease" (1978) et son rôle de Danny Zuko. Pour ce film c'est pas vraiment comme "La fièvre du samedi soir" à mes yeux. J'en garde un très bon souvenir mais j'ai vu nettement moins souvent "Grease" qui est pourtant une œuvre culte. La prestation de l'acteur m'a plu pourtant mais pour ce long métrage, j'avoue que je me souviens plus de la mythique bande originale qui fait d'ailleurs toujours son petit effet en soirée et qui malgré son côté kitsch pour elle aussi s'avère presque indémodable et toujours efficace.
Entre temps, de 1975 à 1978, John Travolta aura jouer lors des quatre saisons de la série télévisée "Welcome Back, Kotter" que je n'ai jamais vu malheureusement. En revanche, continuant d'aimer le jeu de ce comédien et bien qu'à l'époque j'étais pas encore né, j'ai quand même réussi à récupérer un peu le début de sa carrière en voyant également le film "Blow out" (1981). J'ai trouvé l'acteur très convaincant en Jack Terry. Pour ses retrouvailles avec Brian De Palma après "Carrie au bal du diable", John Travolta livre une prestation plus marquante je trouve (son rôle étant aussi plus principal) et m'ait apparu très convaincant à l'écran continuant d'accentuer tout le bien que je pense de lui. Me souvenir de lui au début de sa carrière dans un autre registre qu'un film musical me fait en tout cas très plaisir car j'ai toujours trouvé que John Travolta avait plusieurs palettes dans son jeu et voir une telle diversité me plait pas mal.
J'avoue ensuite que j'ai fait l'impasse sur "Staying alive" (1983). John Travolta reprend son rôle de Tony Manero dans cette suite de "La fièvre du samedi soir" mais j'ai tellement de tendresse pour ce dernier que je n'ai jamais osé franchir le pas pour cette suite. Que celle ci soit réalisé par Sylvester Stallone m'intrigue en tout cas et je le verrais sans doute un jour mais pour l'instant, je ne me sens pas prêt ^^ . En revanche, je ne l'ai pas fait mais j'aurais peut être du faire l'impasse sur "Perfect" (1985). Voir son duo avec Jamie Lee Curtis attisé ma curiosité et cette fois ci elle n'a pas été payante. L'acteur n'est pas foncièrement mauvais c'est juste que le film n'est, à mes yeux, pas terrible du tout surtout qu'en plus les comédiens ne sont pas aidés par des costumes qui les ridiculise totalement et que même l'époque n'excuse pas. J'ai découvert ce film au début des années 2000 et j'ai jamais osé lui laissé une seconde chance tant il me piquait les yeux mais bon un jour peut être...
Je vais vite oublier cette déception en tout cas avec un autre film qui à bercé ma jeunesse à savoir "Allo maman ici bébé" (1989). Je me souviens encore de la VHS que j'avais chez moi avec aussi sa suite "Allo maman c'est encore moi" (1990). J'ai du voir ce film une centaine de fois jusqu'à l'usure de la bande. J'ai beaucoup d'affection pour ses films que je me suis pris en dvd d'ailleurs et qui dans ma jeunesse m'ont fait passer beaucoup de bons moments. John Travolta est vraiment bon en James Ubriacco, sa complicité à l'écran avec Kristie Alley fonctionnait vraiment bien et je crois que c'est inconsciemment aussi parce que je n'arrêtais pas de voir ce film gamin que je suis devenu assez vite fan de John Travolta bien avant que ma cinéphilie débute réellement. Là encore, rien que d'en parler j'ai envie de revoir les films en tout cas. J'ai pas vu "Allo maman c'est Noël" (1993) ou du moins si je l'ai vu c'est juste quelques passages dont je ne me souviens plus. Ce troisième volet de la saga me tente moins. Je l'ai en dvd pourtant mais je n'ai pas vraiment grandi avec cet opus et j'ai peur de ne pas l'apprécier maintenant, peur que c'est le genre de film que j'aurais du découvrir plus jeune. L'avenir me le dira quand j'aurais eu le courage de le visionner avec sérieux.
Ensuite, il y à eu LE film. Celui qui à fait de John Travolta un acteur à part entière, un acteur qui nous montre qu'il est vraiment capable de jouer autre chose que de la comédie musicale ou légère et qu'il peut vraiment avoir un charisme monstre. Il y eut Quentin Tarantino, il y eut "Pulp fiction" (1994) et son mémorable rôle de Vincent Vega. Dire que j'aime ce film serait léger tant je l'adore et même si c'est un film choral avec une distribution de luxe, pour en revenir à John Travolta, j'ai trouvé que ce personnage lui allait comme un gant. Vraiment à l'aise dans ce film, je ne vois personne d'autre maintenant qui aurait pu avoir ce personnage et ses scènes avec Uma Thurman ou Samuel L. Jackson sont juste parmi les plus énormes du cinéma.
L'année d'après, on le retrouve dans un film un brin moins fort cinématographiquement je trouve mais tout de même très efficace. Avec "Get shorty" (1995), John Travolta interprète un très bon Chili Palmer. Sa prestation est vraiment convaincante, ce rôle lui va bien et j'ai beaucoup aimé sa façon de jouer son personnage même si je reconnais en même temps que c'est pas le film de la filmographie de John Travolta que j'ai le plus vu. J'ai pris beaucoup de plaisir en tout cas à le retrouver des années plus tard dans sa suite "Be cool" (2004) assez sympathique également.
Ensuite, il y à dans la filmographie de John Travolta deux films que je n'ai toujours pas vu mais qui me tente beaucoup pourtant à savoir "Phénomènes" (1996) et "Michael" (1996). Je ne saurais pas expliquer pourquoi je ne les ai pas encore découvert mais je ne désespère pas de les voir un jour surtout que je suis sûr de les apprécié. Cette année là en revanche j'ai bien vu "Broken Arrow" (1996). Son face à face avec Christian Slater est excellent je trouve tout comme son personnage de Vic Deakins. Le film à un peu vieilli mais je le trouve toujours plaisant à voir en grande partie grâce à son jeu d'acteurs, John Travolta en tête.
Juste après, on retrouve le film que je préfère dans sa filmographie à ce jour. Cela aurait pu être "Pulp Fiction", ça c'est joué à un poil de cul car j'adore vraiment le film de Quentin Tarantino qui du coup dans mon estime se trouverais sur la deuxième marche du podium de Travolta à mes yeux mais le film de sa filmographie que j'adore plus que tout, que je pourrais voir sans me lasser et que j'ai vu, revu, et rerevu des centaines de fois plus jeunes, c'est bien le mythique "Volte/Face" (1997) de John Woo qui possède tout ce que j'aime retrouver dans un film. Cet affrontement avec Nicolas Cage, ce Castor Troy - Sean Archer est juste mémorable et provoque toujours le même effet chez moi à chaque fois que je le vois. Ce n'est pas du uniquement au jeu de John Travolta qui est exceptionnel mais l'acteur contribue au succès de ce film selon moi qui pour l'instant passe bien l'épreuve du temps je trouve.
La même année, John Travolta joua dans un film un peu moins fort pour moi mais tout aussi efficace et qui me montre une nouvelle fois sa capacité à joué dans plusieurs registre avec "Mad city" (1997). J'ai beaucoup d'affection pour ce long métrage que je trouve très intéressant et captivant même si j'avoue ne pas l'avoir vu énormément de fois. John Travolta fait un très bon Sam Baily et j'ai bien aimé son duo avec Dustin Hoffman qui fonctionne très bien je trouve. Ensuite, là encore sans que je sache pourquoi, il y à quelques trous dans sa filmographie avec des films que je n'ai pas encore vu mais qui pourtant me tente beaucoup pour diverses raisons comme "Primary Colors" (1998), "Prejudice" (1998), "Le Deshonneur d'Elisabeth Campbell" (1998), "La ligne rouge" (1998), "Terre champ de bataille" (2000) ou encore "Le bon numéro" (2000).
C'est avec "Opération Espadon" (2001) et son rôle de Gabriel Shear que j'ai repris le chemin cinématographique avec John Travolta. Avec ce film, l'acteur continue de confirmer tout le bien que je pense de lui que ce soit dans ses choix de films (je n'ai pas encore tout vu mais il m'a rarement déçu) et/ou dans sa façon de jouer ses personnages. Dans ce film de Dominic Sena, il continue en tout cas de nous montrer je trouve tout son talent et son charisme et s'avère parfait face à un tout aussi bon Hugh Jackman. C'est exactement en tout cas le genre de productions dans lequel j'aime retrouver cet acteur qui est toujours convaincant pour moi.
Ensuite, je ne l'ai malheureusement pas encore vu dans "L'intrus" (2001) et "Piège de feu" (2002) qui me tente pourtant beaucoup. J'ai quand même réussi à voir son apparition clin d’œil dans "Austin Powers dans Goldmember" (2002) que je trouve vraiment excellente. C'est plutôt avec "Basic" (2003) que par la suite John Travolta m'a plus marqué dans la peau de l'Agent Tom Hardy. Si on se doute un peu du final du film et que le second visionnage fait perdre tout effet de surprise, je trouve quand même ce long métrage très efficace et très plaisant. Je me souviens encore du bon ressenti que j'avais eu lors de sa sortie en salles et aujourd'hui encore, c'est un plaisir que de le revoir surtout qu'il fait pour sa part parti lui aussi des rôles de John Travolta que j'aime beaucoup.
Fan de super héros au cinéma et des adaptations de comics, c'est aussi avec une très grande joie que j'ai pu le retrouver au casting d'un anti-héros qui compte parmi ceux que je préfère avec "The Punisher" (2004). Le film à souvent été décrié par la critique mais pour ma part il me fait toujours déliré même si je reconnais qu'une œuvre plus sombre, plus brutale, plus violente aurait quand même été meilleure. Cette absence est un peu compensé par l'humour que je trouve plaisant mais quoiqu'il en soit, je trouve John Travolta très bon dans le rôle de Howard Saint. Le rôle de méchant lui va bien surtout qu'avec le temps il gagne vraiment en charisme et en ampleur. Son jeu m'a plu en tout cas même si il cabotine un peu ce qui amplifie le côté déjanté de son personnage. J'aime beaucoup ce genre de rôle pour cet acteur.
Je ne vais pas revenir sur "Be cool" (2004) que j'évoque un peu plus haut dans cet avis sur John Travolta et que j'ai bien aimé mais sinon à cette période je regrette de ne pas avoir toujours vu (même si là encore je ne désespère pas car je possède certains de ses films en dvd) des films comme "Love song" (2004), "Cœurs perdus" (2006), "Hairspray" (2007), "Bande de sauvages" (2007) ou encore "Les 2 font la 'père'" (2009) même si pour ses trois derniers j'ai quand même quelques craintes. Je ne peux pas revenir non plus sur "Volt, star malgré lui" (2008) car même si John Travolta prête sa voix à un personnage, comme je regarde les films d'animations toujours en version française, je ne serais pas objectif pour avoir un avis sur son travail.
Avec "L'attaque du métro 123" (2009), j'ai repris beaucoup de plaisir à voir John Travolta en méchant. Il fait une nouvelle fois un excellent Ryder dans un registre qui décidément lui va comme un gant. Au niveau du film, j'ai quand même une petite préférence pour le film originale dont il s'inspire mais ce remake s'avère en tout cas plaisant je trouve grâce en grande partie au face à face entre Denzel Washington et John Travolta qui sont très très bon. La présence de John Travolta apporte beaucoup en tout cas à ce long métrage et permet même d'éviter que l'on s'attarde sur les légèreté de son scénario. J'ai en tout cas passé un excellent moment en salle avec ce film et le jeu de l'acteur.
Dernier film en salles que j'ai vu en date, "From Paris with love" (2010) est lui aussi très bon. Classique dans son genre, John Travolta fait un très bon Charlie Wax. On continue d'exploiter son côté décalé et ça lui va bien encore une fois surtout qu'il continue de gagner en charisme je trouve même si physiquement, les effets de l'âge se font ressentir. C'est en tout cas un divertissement très honnête que j'aime bien voir et que je me suis d'ailleurs procurer en Blu-ray, ce genre de divertissement sans prise de tête que j'aime voir et où le comédien s'en sors bien et apporte un plus au long métrage selon moi.
Rarement déçu lorsque je le vois dans un film même si je n'ai pas vu toute sa filmographie, c'est donc plutôt confiant que cette semaine je m'apprête à découvrir en salles "Savages". Je ne sais pas trop l'importance de son rôle car j'ai voulu en voir et en lire le moins possible sur ce film mais j'ai en tout cas hâte de le retrouver à l'écran. Depuis le début de sa carrière, John Travolta m'a toujours plu, ses projets m'ont toujours emballé et j'espère bien le voir encore dans de nombreux films qui me feront toujours déplacer en salles facilement. Dans ses projets annoncés, il y en à deux autres aussi que j'espère voir se concrétiser car sur le papier il me plaisent beaucoup, il s'agit de "Killing season" de Mark Steven Johnson avec aussi Robert De Niro et Milo Ventimiglia (Deux vétérans de la guerre du Vietnam se pourchassent l'un l'autre dans un mortel jeu du chat et de la souris.) ainsi que "Gotti : In shadow of my father" de Barry Levinson avec aussi un casting de dingue comprenant pour l'instant Al Pacino, Joe Pesci, Lindsay Lohan, Kelly Preston, Ben Foster ou encore Chazz Palminteri excusez moi du peu (La vie du gangster John Gotti, à la fin du XXème siècle.). Quoiqu'il en soit, au regard de sa filmographie et de ses films à venir, je pense qu'on peut dire sans se tromper que John Travolta fait vraiment parti de mes acteurs préférés que j'aime beaucoup voir à l'écran.
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