Il est plus simple de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés
Mark Twain
Je me souviens encore de l’après midi au boulot lorsque la nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre, sur l’attaque terroriste contre les deux tours du world trade center… c’était tellement hallucinant, tout le monde était choqué et cela a provoqué un grand élan de sympathie envers les USA… tout aussi tôt des éléments tellement ubuesques nous était rapportés (comme le passeport d’un d’un des terroristes retrouvés dans les décombres jusqu’au batiment militaire le plus surveillé du monde qui n’est pas capable de nous livrer des images de l’avion qui se crashe) et très tôt toutes les personnes qui commençaient à interroger l’histoire officielle sur ses incohérences furent traités de conspirationnistes, avant qu’effectivement que des courants conspirationnistes aussi fantaisistes que les médias officiels inventent leur mythologie des évènements. Cela a abouti à la guerre contre deux pays dont l’Irak qui était plutôt la cible de terrorites que l’inverse, alors que les “terroristes” venaient d’un troisième pays (sans vouloir faire une fixette sur l’Arabie Saoudite)…
Ce que la plupart des personnes ne savent pas, c’est que des anciens hauts militaires, agent du FBI, de la CIA, des sénateurs, des ingénieurs, ont demandé officiellement la réouverture de l’enquête sur le 11 septembre.
Bon je n’ai pas été clair alors revenons sur les faits avec une pointe d’humour :
Vous pouvez lire un excellent article en anglais par Tim Hjersted ici : “la vérité sur le 11 Septembre n’est ni noire ni blanche, il est temps que nos médias le reflètent”
C’est l’histoire d’une grande nation prise par surprise, d’un pays construit sur l’amour de la liberté attaqué par ceux qui la détestent. Vous savez immédiatement qui sont les gentils et qui sont les méchants. C’est une histoire simple. Notre gouvernement a peut être été négligent ou incompétent, mais était essentiellement innocent : une victime d’un acte tragique comme toutes ces personnes décédées ce jour là. La commission sur le 11 Septembre a confirmé cela, plaçant la responsabilité sur Osama Ben Laden et les pirates qui l’ont aidé. Et une bande dessinée pour enfants a iconifié notre histoire pour une nouvelle génération.
C’est triste à dire, pour moi, cette histoire est une fiction. Non pas parce qu’elle ne contient pas une part de vérité, mais parce qu’elle ne contient pas toute la vérité
Malheureusement le monde est plein de nuances de gris et les journalistes qui s’y sont risqué s’y sont parfois fait brûlé les ailes…
Sans explorer même les médias alternatifs, si on reprend les informations des médias grands publics ils sont déjà plein d’enseignement, la difficulté sur ce sujet étant bien entendu de vérifier ses sources. Mais le travail a été fait ici et nous pouvons découvrir la chronologie
A noter : la chronologie remonte au début des années soixante ! où l’armée américaine a proposé un plan à JFK de faire une attaque contre les américains imputée aux cubains pour justifier une intervention militaire à Cuba, JFK a refusé.
Ce qu’on y apprend : Osama Bel Laden est lié à la CIA depuis bien longtemps, même en Juillet 2001 il est soigné à l’hopital américain de Dubai où il recevra la visite de membres de la famille royale et de la CIA… plusieurs scénarios, confessions et alertes imminentes d’attaques aérienne venant des 4 coins du monde alors que le gouvernement niera qu’il était possible d’imaginer cela, un délit d’initié sur les actions de la compagnie aérienne précédent les attaques, qu’une partie des terroristes saoudiens étaient en fait vivant et étonnés de voir leur nom dans les médias… et les grandes questions sur pourquoi les avions n’ont pas été abattus, et le fameux troisième batiment qui s’est effondré…
Pour l’anniversaire du 11 Septembre PBS a diffusé un nouveau documentaires “les experts et les ingénieurs pour la vérité sur le 11 Septembre” qui a cartonné et qui invite à réouvrir l’enquête.
Dans la même période, sur nos médias francophones, peu de remise en cause de la première chronologie malgré tous les nouveaux éléments, allant même jusqu’à la déprogrammation de l’intervention d’Olivier Taymans de l’émission “l’envers des médias” sur la RTBF. Alors que le travail de M Taymans ne se portait pas sur le 11 Septembre mais sur son traitement médiatique et comment on pouvait en arriver là journalistiquement parlant
je refuse de tomber dans le piège, style : « regardez ces journalistes qui manipulent ! ». Ce qui m’intéresse, c’est la psychologie de ces journalistes qui ne constituent pas, à mes yeux, les dernières petites mains d’un « grand complot ». Toute l’idée de mon film réside là : examiner pourquoi un gars, qui n’a aucun intérêt apparent, dit le contraire de ce qu’il voit ?
(…)
Il est assez malheureux d’être forcé d’aller jusqu’en Norvège pour trouver des personnes qui tiennent un discours sur le métier qui devrait être celui de n’importe quel journaliste ! Tout journaliste devrait avoir pour instinct naturel de se poser des questions, de ne fuir aucun sujet et de manier le doute en toutes circonstances. Cela devrait tomber sous le sens, mais, visiblement, il faut faire des milliers de kilomètres pour entendre ces évidences ! Et surtout, les voir pratiquées au quotidien par les Norvégiens sans qu’ils trouvent cela extraordinaire. Normal : c’est la base du métier ! Dans l’espace francophone, les professionnels que j’ai interrogés ont complètement perdus de vue ces balises. Celles-ci sont encore enseignées dans les écoles de journalisme mais comme une sorte de truc théorique obligatoire. Un peu comme la prière du soir chez les cathos qui ne pratiquent plus vraiment …
Voilà, je vous ai indiqué pas mal de liens vous pour vous documenter par vous même, réfléchir à la fois sur le traitement médiatique et les biais cognitifs et de manipulation de masse consciente et inconsciente (“Là, je me suis dit : « on est arrivé à un point où le gars peut dire le contraire de ce qu’il montre lui-même ! ».”), sur notre manière de raconter l’histoire en la calquant sur des schémas stéréotypés (on pourra relire Dumézil)
Je pense que toute personne doit s’interroger sur cet évènement majeur et tirer des enseignements à bien des nivaux
(image vue sur le mur fb de ce que cachent vos médias)
Maintenant si on franchit encore une ligne et qu’on bascule carrément côté complotiste (et comme nous venons de le voir, sans cela il y a du moulin à moudre sur le chemin de la vérité et des constructions collectives), on pourrait se dire que le non évènement de Cuba n’est pas peut être la source historique que devrait avoir les personnes complotistes, mais qu’ils devraient se remémorer Pearl Harbour. D’ailleurs Obama ne déclarait-il pas récemment sur une base militaire qu’une décennie de guerre avait rendu les USA plus forts et leur avait apporté le respect….
En poussant un peu plus loin, on pourrait même se pencher sur les thèses du politologue canadien Peter Dale Scott exposées dans son livre American War Machine récemment traduit en français et dont on peut lire un résumé ici.
Dix ans plus tard, il est important de réévaluer ce que l’on sait ou pas à propos des événements qui conduisirent au 11-Septembre, en particulier concernant les actions de la CIA et du FBI, ainsi que le refus de divulguer des informations cruciales à la Commission sur le 11-Septembre.
Aujourd’hui, nous pouvons affirmer avec confiance :
- que les vérités les plus importantes sont toujours inconnues, en grande partie car les documents cruciaux sont soit maintenus au secret, soit considérablement censurés ;
- les efforts de dissimulation continuent, d’ailleurs encore plus agressivement qu’auparavant ;
- en plus de la dissimulation, nous devons analyser ce que John Farmer, ancien membre de la Commission sur le 11-Septembre, a appelé « une incompétence administrative sans précédent ou un mensonge organisé » de la part de personnages clés à Washington. [31] Ces derniers incluent le Président Bush, le Vice-président Cheney, le général du NORAD Richard Myers ainsi que le directeur de la CIA George Tenet. Nous pouvons également citer Samuel Berger, l’ancien conseiller à la Sécurité nationale du Président Clinton, qui avant de témoigner sur ces questions se rendit aux Archives nationales pour retirer — et potentiellement détruire — de la documentation cruciale. [32] Dans son livre, Farmer a soutenu ces deux possibilités.