Glen Hansard, une découverte

Il y a la rentrée, l’école qui attend, la pression qui guette, et juste à côté, pas si loin que cela, Glen Hansard. Les moments de fébrilité et de nervosité se voient remplacés par la quiétude d’une voix irlandaise, celle de ce Glen. Découvrons-le ensemble.

On se dit souvent que la vie est bien triste, qu’elle est pitoyable, et qu’en plus de se dérouler en un quart de tour, elle ne nous attend pas. On se dit tout ceci puis subitement, on découvre ce morceau. Et alors, vient la conclusion de penser que cet artiste ne compose des musiques que pour nous, notre âme et notre intime réflexion. Philander nous le prouve. Un son en ralenti et des instruments qui se mélangent pour parer le chemin à la voix enrouée de Glen Hansard. On pourrait fermer les yeux, donner libre court à nos sensations, et malgré cela, le regard déprimant de Glen apparaitra au tréfonds de l’obscurité. D’ailleurs, en cette déprime, propre à ce moment et à ce morceau, il y a un quelque chose de désirable, de plaisant. On aime bien et on réecoute en boucle. Au plus grand plaisir de nos tympans, et au plus grand dam de notre coeur.

Bon, vous nous excuserez ce morceau si déprimant. Nous allons tenter de nous racheter en changeant de registre. Plus gai, plus jovial et plus conseillé : Love Don’t Leave Me Waiting. Glen laisse tomber ses traits tristes. Pour cette fois-ci, c’est un tout nouveau visage qui se dessine et de nouveaux sons qui ondulent dans l’espace. Un endroit perdu. Une nature. Des oiseaux. De jolis sourires et de la bonne humeur. Tout ceci est bien présent dans le clip, mais c’est aussi ce à quoi le rythme nous fait inévitablement penser. Un voyage ondulatoire dans l’espace-temps, et avec le sourire.

Et enfin le dernier morceau. Qu’aurions-nous pu vous présenter si ce n’est une musique d’au revoir comme bon nombre d’entre nous les aiment. Une courte douceur pour dire tout ce qu’on n’a jamais voulu dire, pour ressentir tout ce qu’on a pu voiler. C’est cela. Leave. Quitter tout, pour un nouvel horizon. Un étrange horizon où nous pourrions encore et encore y deverser, toute une gamme de sensations. Glen Hansard, c’est aussi la magie de dire au revoir et de garantir à la fois que le ” revoir ” ne décevra pas.

Il ne nous déçoit pas, et ceci était notre découverte.

Soufiane Sbiti (Soufiane Sbiti)

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