Magazine Asie

Du côté d'Harajuku street ...

Publié le 28 septembre 2012 par Asiemute

DSC_4921

DSC_4915

Sortir de la petite gare d'Harajuku, descendre la Takeshita street, découvrir que les cosplayeuses ont grandi et sont devenues mamans, et m'engouffrer dans Harajuku street. J'adore ce quartier en perpétuel mouvement où les boutiques changent aussi vite que les tendances ! Je ne suis pas fan de cosplay, loin s'en faut, par contre j'aime l'inventivité modeuse des jeunes japonais(es).

DSC_4920

DSC_4914
DSC_4917
 

Mais qu'en pense Le Chat - avatar du célèbre Natsumé Sôseki - lui qui jaugeait avec beaucoup d'humour et de verve cette société déjà consumériste et superficielle ?

"Un homme peut croire que les chats ont la même tête toute l’année, qu’ils passent les quatre saisons dans le même accoutrement, et qu’ils mènent une vie extrêmement simple, dépourvue d’évènements et très frugale, mais un chat n’en possède pas moins une sensation normale à la chaleur et au froid. Je ne détesterais pas prendre un bain de temps à autre, mais si je trempe ma fourrure dans de l’eau chaude, le séchage n’est pas facile du tout ; je me résigne donc à sentir la sueur, et je n’ai jamais franchi jusqu’à présent la porte d’un établissement de bains publics. Il m’arrive aussi de vouloir utiliser un éventail, mais je ne peux pas le tenir et je renonce à mon idée. Cela me fait penser que les hommes recherchent beaucoup trop de luxe inutile. Ils cuisent ce qu’ils pourraient manger cru, le font bouillir, le mettent dans du vinaigre ou dans de la pâte de soja, et prennent plaisir à se donner une peine qu’ils pourraient s’éviter.

Et les vêtements !

On ne peut demander aux hommes de porter la même chose toute l’année comme le font les chats, mais ces pauvres humains qui sont nés incomplètement formés n’ont pas à se mettre tant de couvertures diverses sur la peau. Il leur faut emprunter au mouton, dépendre du ver à soie et même tirer profit des champs de coton. On peut dire  sans crainte que ce goût de l’inutile est le résultat de leur incapacité. On peut encore leur pardonner leur extravagance pour la nourriture et l’habillement, mais comment admettre qu’ils se comportent de la même façon dans ce qui n’a aucune influence directe, bonne ou mauvaise, sur leur vie ?"

 

DSC_4866

 

 

DSC_4879

 

 

DSC_4883

 

 

DSC_4873

DSC_4882

 

 

DSC_4884

 

 

DSC_4900

DSC_4880

DSC_4877

DSC_4868

DSC_4902

DSC_4869

DSC_4870

DSC_4886

DSC_4862

DSC_4864

DSC_4863

DSC_4871

DSC_4888

DSC_4860

DSC_4885

DSC_4874

DSC_4875

 

DSC_4899

DSC_4894

DSC_4895

vegan_salad_harajuku

Petite halte déjeuner dans un sympathique café/restaurant/bibliothèque/bric-à-brac bio qui vient d'ouvrir me semble-t-il  - que de suppositions viennent à l'esprit dans l'inconnu ! Ce qui est bien réel, par contre, c'est que je n'ai pratiquement mangé que dans des restaurants bio lors de ce séjour à Tokyo, à quelques exceptions près ; durant le précédent aussi d'ailleurs. Principe de précaution post-Fukushima, même si je me dis que cela est tout à fait incontrôlable, voire irrationnel  ...

DSC_4889
DSC_4891

DSC_4892
DSC_4890

DSC_4901

DSC_4904

DSC_4887

Ouf, j'y suis arrivée !! Vous avez vu, je me booste ! Enfin, pour être tout à fait franche, j'ai commencé ce post début septembre, ;-) Au fait, j'ai encore pas mal d'extraits truculents (ça se dit encore ??) du Chat à partager avec vous ; un régal, ce bouquin, malgré quelques longueurs ...

Photos à Harajuku (Tokyo) juillet 2012

Texte extrait de "Je suis un chat" de Natsumé SOSEKI


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Asiemute 3456 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte