- Patrick Deville, Peste & choléra (Seuil). Un livre qui fait à peu près l'unanimité, et je veux bien lui donner ma voix aussi, comme je crois l'avoir déjà fait comprendre chaque fois que je l'ai évoqué.
- Joël Dicker, La vérité sur l'affaire Harry Quebert (de Fallois/L'Age d'homme). La grande surprise d'un gros roman, le deuxième de son auteur (il est jeune, il est suisse), autour duquel enfle une rumeur de plus en plus favorable.
- Jérôme Ferrari, Le sermon sur la chute de Rome (Actes Sud). Avec Patrick Deville, et à peu près à égalité, le favori du Goncourt, et probablement le meilleur livre de son auteur aux qualités largement mises en évidence par la presse.
- Aurélien Bellanger, La théorie de l'information (Gallimard). Un premier roman dont on déjà avait beaucoup parlé avant sa sortie, un peu moins aujourd'hui, mais qui continue à exciter bien des lecteurs en raison de son sujet.
- Philippe Djian, "Oh..." (Gallimard). Pour la première fois dans le grand cirque de la rentrée littéraire, l'auteur de 37°2 le matin n'avait peut-être pas besoin de cela pour être remarqué et apprécié.
- Nicolas d'Estienne d'Orves, Les fidélités successives (Albin Michel). Le feuilleton de la collaboration intellectuelle avec le nazisme. Intelligent, cultivé et doté d'une touche de mystère jusqu'à son extrême fin.
- Leslie Kaplan, Millefeuille (P.O.L.). Un vieux monsieur très entouré et revenu de tout, qui porte sur les générations suivantes un regard à la fois curieux, amusé et détaché. La consécration pour l'auteure de L'excès-usine?
- Anne Serre, Petite table, sois mise! (Verdier). "Dans une série de scènes érotiques où la joie le dispute à l’énormité des situations et des propos tenus, Anne Serre se livre à un jeu de débordements qui, loin de déconcerter le lecteur, lui offrent un véritable enchantement." (Présentation de l'éditeur.)