29 septembre Profitons-en ! Ils s'habillèrent car une fraîche bise montait et s'endormirent sur le sable. Ugo tomba dans les bras de personne, comme si la gifle asiatique avait un effet anesthésiant à retardement, mais dès que le soleil se leva, il se mit en quête d'une boulangerie. Lorsqu'il revint avec son sac en papier et quatre croissants il avait l'air d'un con : elle n'était plus là. Plus de serviette, le sac de la tente qu'ils n'avaient pas pris la peine de monter, disparu aussi, pas un mot. Du sable, des coquillages et la mer qui peut être cruelle. Ugo s'écroula sur le sable et réfléchit. Pourquoi était-elle partie, il ne se posait même pas la question. Mais où ? Retrouver ce gamin ? Ugo savait qu'il n'en valait pas le détour. Et si elle était retournée chez Sergio ?... La bagnole !! Dieu du ciel, Ugo se trouva ridicule d'avoir des pensées bigotes, il courut vers l'engin. Un mot sur l'essuie glace : "Je ne suis pas née pour être enfermée, même avec un homme aussi charmant que toi. Alors, à mon tour je prends des vacances. Ne cherche pas à me joindre, et rentre chez Sergio, au bout de la semaine, j'y serai, peut-être, après mûre réflexion." Rentre chez Sergio !... elle me donne des ordres la gamine ! une bonne fessée voilà tout ce qu'elle mérite. A cette réflexion, Popaul se réveilla et Ugo se prit à sourire : elle y sera, alors, profitons-en ! A suivre... demain !
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