Probablement quelque chose comme le 631e livre à sortir sur les attentats du 11 septembre. Pourtant, il pourrait s’agir du plus pertinent.
Pourquoi? Parce qu’il détaille, presque jour par jour, l’année et demie de chaos, de tribulations politiques et de discussions juridiques qui a suivi l’attaque. Fidèle à son habitude, le journaliste Kurt Eichenwald a décortiqué des milliers de documents et effectué des centaines d’entrevues pour reconstituer les conversations tenues à huis clos par les joueurs-clés à la Maison blanche et dans les quartiers généraux d’Al-Qaïda. Il en résulte un livre fascinant et absorbant qui, en plus de s’avérer une synthèse complète des événements de l’époque, nous révèle un paquet de faits encore inconnus (pour ma part en tout cas).
Comme il l’a fait pour The Informant et Conspiracy of Fools (la chute d’Enron, que je suis en train de lire), Eichenwald traite 500 Days : Secrets and Lies in the Terror Wars à la manière d’un roman ou d’un beau gros article de 650 pages. Ça se dévore en grosses bouchées. J’ai aussi bien aimé le fait que l’auteur a su résister à la tentation de passer des jugements sur les décisions bizarres qui ont été prises pendant la crise. Ce n’était pourtant pas les occasions qui ont manqué. Vous lirez les passages traitant de Dick Cheney et m’en reparlerez!
Si les enquêtes journalistiques approfondies vous intéressent, vous vous régalerez avec 500 Days.
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