3 octobre La chaise électrique A un moment qui passa tout à fait inaperçu à Ugo plongé dans ses confessions et le divan - c'est curieux le parallèle entre le divan et le confessionnal, l'analyse, c'est la croyance de l'athée - le thérapeute appuya sur un bouton dissimulé sous son bureau. Pendant le quart d'heure restant le flot de paroles ne se tarit pas et, à la demie pile le psy, qui jusque là fermait les yeux, dormait-il ?... Se concentrait-il ? Se leva, prit congé non sans avoir demandé sans accent 60€. Il n'y aura pas toujours de marchands de bonbons sur son chemin, mais le psy a délivré (le mot est fort) une ordonnance à Ugo, qui allait sortir lorsque deux gendarmes le saisirent, qui l'attendaient sur le palier. Trahi par un psychiatre-psychanalyste !! Le pire de ses fantasmes ! Cauchemar qu'un jour, en consultation, quelqu'un écoute par un trou pratiqué dans la cloison et camouflé par un tableau, l'horreur ! tout ce qu'il avait pu dire entre ses quatre murs des pires saloperies qui lui avaient traversé l'esprit, des pulsions de meurtres sur des gosses sur sa mère sur sa femme, aux moments les plus intimes et les plus chaleureux, quelqu'un d'autre les avait entendu, avec la complicité du psy ! Mais là c'était la réalité ! Ce n'était pas une pulsion, mais Ugo aurait bien donné de la serpette sur le cou de cet enculé. Heureusement, une petite voix lui avait soufflé avant la consultation : je le sens pas ce type, la ligne blanche, ne franchis pas la ligne blanche, juste de quoi obtenir une ordonnance... Ugo n'opposa pas de résistance, et passa sa deuxième nuit de liberté enfermé sans un mot d'explication. Heureusement, dans tous ce qu'Ugo avait vomi, il n'y avait rien qui vaille la chaise électrique. A suivre... demain !
© Black-out
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble