« Les grands groupes publicitaires ont de gros problème d’innovation« . La constatation est signée Alexandre Sap et résonne comme une alarme, un avertissement lancé à l’industrie publicitaire.
L’ère digitale n’a pas encore été totalement digérée par la pub. Une nécessité si l’industrie ne veut pas connaître les mêmes crises que le cinéma et la musique.
La musique surtout. Univers qu’Alexandre Sap connaît particulièrement bien pour avoir diriger une maison de disque pendant des années.
Aujourd’hui, il est à la tête de Forward, une agence de com’ au fonctionnement moderne. « En ce qui concerne la structure de l’agence, elle est plus proche de celle d’une agence de RP. La partie événementielle et la créa sont externalisées. Nous n’avons pas de floor créatif mais seulement un directeur de création qui s’assure de la qualité des propositions. » Un fonctionnement à l’opposé des grandes entreprises qui souffrent « des frais fixes exorbitants et une masse salariale trop importante et peu flexible. »
Pour Alexandre Sap, l’avenir est au marketing culturel. Des grandes opération où la marque se fait discrète. « Nous leur conseillons de brander a posteriori leurs opérations et à agir avec discrétion… d’éviter la démarche faciale. Les consommateurs découvriront le sponsor après l’opération grâce à la magie des RP et seront d’autant plus reconnaissants et respectueux envers la marque. »
Bref, dans une tendance vérité, face à une génération qui maîtrise parfaitement les codes de la communication et en rejettent le panurgisme, les marques doivent offrir d’abord de la qualité et se montrer ensuite.
Soit, si vous êtes fidèles à Blended, ce que nous vous annonçons depuis des mois.
L’analyse d’Alexandre Sap est à approfondir dans son ouvrage Du Rock et des Marques aux Éditions Maxima Laurent du Mesnil.
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