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100?

Publié le 28 mars 2008 par Untel
99 messages postés sur ce blog, peut-être l’heure de voir ce que j’ai fait. Bon, déjà, je ne compte pas les messages postés à une heure tardive de la nuit, sur les conseils sournois de mon cerveau imbibé, supprimés aussi tôt que possible de lendemain, quand enfin je me souvenais de ce que je faisais devant cette machine à 4 heures du matin. Ils ne comptent pas. Il faudrait aussi que je soustraie les messages qui ne font qu’une ligne ou deux, écrits sous le coup de l’enthousiasme, de la tristesse, ou pour signaler aux hypothétiques lecteurs l’existence du grand Jacques Granola (que deviens-tu, Jacques ?). Il ne faudrait pas non plus compter ceux des messages qui ont été recyclés, qui sont en fait des emails envoyés à des potes, pour les inviter à lire Gass par exemple, ou de notes anciennes reprises de cahiers. Ne compte évidemment pas, pour toi, le vide créé par tous les livres dont je n’ai pas parlé, ou d'autre posts rêvés : sur les Sequenzas de Berio, ou sur certains livres de Claude Louis-Combet (en fait je me sens soulagé de ne pas avoir massacré ces oeuvres, même si c'est un jeu somme toute, sur le moment, amusant). Je suis bien obligé de prendre en compte les messages qui m’ont donné envie d’arrêter les frais, sinon il ne resterait pas grand-chose. Alors ça fait combien ? Les blogs permettent-ils de faire découvrir des auteurs ? Combien de livre est-ce que j’ai lu à l’invitation d’un camarade ? Autant que de messages au sujet desquels je ne me suis pas dit que j’aurais dû traiter ce sujet autrement, j’ai oublié de parler de ça, j’aurais quand même pu me relire, cette tentative de blague est lamentable, etc. Non c’est pas tout à fait exact puisque j’ai quand même lu plusieurs auteurs après en avoir entendu parler chez les camarades. Le post dont j’étais content c’est celui sur le Kraus de Bouveresse. Il m’a demandé du boulot, j’entendais mon patron tourner en rond sur le parquet, trépigner, se demandant ce que je pouvais bien foutre au lieu de lui rapporter du pognon comme un bon salarié docile. Lire les camarades ça c’est cool, mais j’ai pas besoin de faire un blog pour ça, même si c’est toujours sympa d’avoir l’impression d’en faire partie, de la résistance pour la littérature qu’on aime (on l’aime celle-là et on l’affiche, on n’est pas des professionnels). Arrêter la clope, on l’a tous fait plusieurs fois. Qui ne s’est jamais dit, l’inspiration penchée sur le caniveau : mon cerveau s’effrite, c’est la derrière fois que je me cuite ? Ou : celle là était la dernière, je me retrouve comme un con encore une fois (version soft), autant rester tout seul. On n’arrête pas, jamais on ne se dit ça y est, j’ai fini. Enfin, ces divagations ineptes te feront sans doute comprendre pourquoi

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