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Journal d’un futur rentier (1)

Publié le 08 octobre 2012 par Chroom

Journal d’un futur rentier (1)

Il n’y a pas loin d’une année je vous faisais partager la journée d’un rentier, qui retraçait de manière plus ou moins fictive ma vie à cet instant là. Je dis plus ou moins parce que je n’étais pas rentier à l’époque, mais plusieurs choses s’étaient alors mises en places, de manière délibérée ou non, qui me permettaient de vivre de manière très relax. Malheureusement pour moi de nouveaux bouleversements professionnels sont depuis lors venus chambouler ce calme momentané et aujourd’hui je vis bien moins bien que tout ce que j’ai pu connaître jusqu’ici. On dirait que je suis en train d’amorcer la dernière plongée de la courbe du bonheur, celle de la quarantaine, alors même que je pensais justement pouvoir m’épargner cette peine.

Pourtant la « journée d’un rentier » avait été un déclencheur, un fondement sur lequel m’appuyer. Cet article pilier m’a donné l’idée de retracer à travers un journal mon parcours de ma vie de futur rentier, parsemée comme aujourd’hui d’embûches, mais qui doit montrer que peu à peu, les choses que j’ai mises en place se reflètent également dans mon quotidien. Ma stratégie pour vivre mieux en devenant rentier, expliquée dans mon e-book, est en effet toujours d’actualité. C’est juste qu’aujourd’hui mon contexte professionnel actuel me contraint malheureusement de vivre différemment, pour l’insant.

Pour bien montrer dans ce journal l’évolution d’un statut de salarié à celui de rentier, tout ce qui touche à ce dernier sera indiqué en italiques. Mes articles devraient donc devenir de plus en plus « penchés » avec le temps ! Commençons donc de suite…

Comme la plupart des ados, je n’ai jamais trop aimer étudier, mais je n’en faisais pas une maladie non plus. Je considérais cela comme un mal nécessaire : pas d’études signifiait devoir se taper un travail manuel et physiquement contraignant. Il faut dire aussi qu’à l’époque, comme aujourd’hui, les professions de l’artisanat étaient très mal vues. On leur préférait l’univers feutré des bureaux. On constate pourtant aujourd’hui que le chômage touche plus facilement les commerciaux et les jeunes diplômés que les professions dites manuelles. D’autre part, la fatigue physique engendrée par ces dernières a laissé place à une fatigue psychologique et un stress de tous les instants dans les professions administratives. Au final je me dis qu’aujourd’hui je ne serais en tout cas pas plus malheureux en utilisant mes mains plutôt que mon cerveau… mais ça c’est une autre histoire.

Bref, j’étudiais, et je dois reconnaître, avec mon regard d’aujourd’hui, que je menais une vie privilégiée, avec guère de responsabilités et de soucis, à part la réussite de mes examens. Cela me laissait tout de même énormément de temps pour profiter à fond de la vie. Mes quatre années d’université sont sans aucun doute les plus belles que j’ai pu vivre jusqu’ici. Paradoxalement mes moyens financiers étaient pourtant alors dérisoires.

Je n’avais aucune idée encore de ce que je voulais faire dans la vie… peut-être inconsciemment déjà parce que je ne voulais pas travailler ! Je me rappelle avoir rendu visite à une conseillère en orientation, qui m’avait fait passer une batterie de tests psychologiques. Parmi les professions recherchées j’avais coché « rentier », sans trop savoir encore ce que cela allait signifier pour moi par la suite. La conseillère s’était bornée à me dire que mon profil était original et je crois qu’au final elle était encore bien plus empruntée que moi par rapport au résultat de l’analyse.


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