
Qu’est ce qui donne à l’un la sécurité suffisante pour oser s’aventurer dans les contrées inconnues de l’imaginaire, et à l’autre le sentiment d’inquiétante étrangeté qui impose de s’agripper à la réalité perdue ?
Quand on pense à créativité, le lien se fait presque naturellement avec imaginaire et jeu. Et la capacité de jouer, c’est le pouvoir de lier l’imaginaire et le réel, dans un entre deux qui permet un va et vient créatif. Dans la psychose ce lien entre imaginaire et réel est altéré, le patient psychotique se retrouvant prisonnier d’un imaginaire destructeur et terrifiant.
Sur quoi se fonde ce concept de créativité ? En étayage sur ce père spirituel “suffisamment bon” qu’était Donald W. Winnicott, je vais tenter une modeste approche de ce que je comprends de ce vocable si attractif et parfois si angoissant.
Jacqueline MAQUEDA
Orthophoniste – Musicothérapeute (Lyon)
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