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Etape 2 : Edimbourg, la fin ; Inverness, le début

Par Aurealisations

Etape 2 : Edimbourg, la fin ; Inverness, le début

Aurélie en mode Pékin Express en Ecosse

Edimbourg, quand y’en a plus, y’en a encore ! Le deuxième jour, après moultes navigations entre la chambre et la salle de bain en tongues et munies de produits cosmétiques triés sur le volet pour cause d’espace propre limité dans la salle de bain, il nous fallut partir, sac à dos de rando sur le dos.

Au gré d’un parcours dont je ne fut, bien évidemment, pas le GPS (riez, amis, riez…), nous avons trouvé un cimetière. Pardonnez-moi ces considérations lugubres. Mais un cimetière comme je les aime. Avec cette lumière, ce vert, cette nature, ces pierres tombales penchées, ce calme, cet apaisement, cette âme comme seuls les anglo-saxons savent faire.

Etape 2 : Edimbourg, la fin ; Inverness, le début
Etape 2 : Edimbourg, la fin ; Inverness, le début

Une autre considération générale sur l’attitude des autochtones : à plusieurs reprises, j’ai surpris dans le regard de nos hôtes une expression bien singulière que l’on pourrait résumer en une simple phrase « Yeah… so, what’s the problem? » (Traduction : « Oui, et alors, où est le problème ? »). En m’enfonçant un peu plus dans les chemins du cimetière, j’ai découvert que dans un coin, encore à un niveau inférieur, que l’on ne pouvait deviner de loin, passaient d’autres chemins que ceux menant  »vers la  Lumière »: ceux de la gare ferroviaire. En effet, « what’s the problem? », je vous le demande…

Il faut également savoir qu’au pays des froggies, les magasins ferment tôt : 17 h en moyenne, un horaire ab-so-lu-ment inconcevable pour la parisienne (mais que d’adoption) que je suis devenue. En compensation, les enseignes relèvent les stores le… dimanche. Ils sont fous ces Britanniques ! Nous n’avions donc pas pu vagabonder le long des magasins la veille. Il fallait réparer cette erreur et arpenter le Royal Mile, une grande rue commerçante  en descente, partant du centre-ville jusqu’au château/résidence d’été de la famille royale répondant au doux nom d’Holyrood avec vue sur le siège d’Arthur…  Dans cette ville plus que touristique, si vous ne trouvez pas un souvenir digne des plus grands clichés écossais, c’est que vous ne vous le voulez VRAIMENT PAS. Écharpes, chauffe-épaules, cravates, kilts, jupes, chaussettes, le tout en laine de mouton ou d’agneau, vous n’y couperez pas. Attention, ne pas faire l’erreur de croire que vous pourrez acheter tous les cadeaux une fois à Glasgow en fin de voyage car ce n’est pas la même chanson là-bas.

Enfin, les édimbourgeois ont à disposition un site dont ils ne semblent pas réellement profiter : le siège d’Arthur et ses sentiers serpentant à différents niveaux autour de sa « colline » de 251 m. Franchement, je ne donne pas dans les clichés quand je vous dis que cette merveille ressemble plutôt à une giga glace sunday de chez… Mc Donald’s, dont les sentiers seraient le caramel qui coulent en serpentant en spirale sur les côtés. Mais ne nous égarons pas. Ma comparse de voyage était très enthousiaste à l’idée de partir à l’attaque du siège mais, grâce à ma solide expérience de rando débutante/amateur/niveau maternelle-petite section dans le Jura une année plus tôt, je sais que lorsqu’on vous annonce 45 minutes de montée minimum jusqu’au sommet et que vous êtes fardée de 10 kilos avec des chaussures plates, sans réserves d’eau ni de sucre particulières et qu’en plus le retour du bâton de la veille s’abat sur vous, vous n’entamez pas une ascension, si insignifiante semble-t-elle.

Etape 2 : Edimbourg, la fin ; Inverness, le début

Nous sommes quand même allées jusqu’au niveau 1/6 de l’imprenable monticule en ayant l’impression de réaliser un treck sur M6 car même à cette petite hauteur, les pentes sont rudement écossaises… Ce qui ne semblait pourtant pas gêner quelques fêtard(e)s qui armé(e)s seulement de talons/converse, d’une mini jupe/un short et d’un café fumant montaient sans s’arrêter dans une joyeuse insouciance. Dans le registre de l’inconscience totale cette fois-ci, des jeunes, couples, solitaires, parents et enfants (inconscients, je vous dis…) tentaient d’escalader les flans pour raccourcir l’épreuve. Si l’on en croit mon guide, il ne fait pas bon tenter de couper à travers collines car certains y ont laissé leur vie… Charmant.

En fin de journée, nous quittâmes la gare hideuse d’Edimbourg et le train nous emmena jusqu’à Inverness, à la tombée des couleurs rougeâtres et bleuâtres sur les « véritables » Highlands. A suivre : le loch Ness et la fameuse réponse à la question « Avons-nous trouvé le monstre de ses eaux, Nessie ? ».
Pour finir, la photo insolite. Cliquez pour agrandir.

Etape 2 : Edimbourg, la fin ; Inverness, le début

Les panneaux que vous voyez éparpillés là sont estampillés de la mention « No Loading », ce qui signifie que cet endroit n’est aucunement une zone de chargement ni… de livraison…



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