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The killing 2 (2012) de Veena Sud

Publié le 10 octobre 2012 par Flow

The killing. (crée par Veena Sud)

Saison 2.

Approfondissement.

Malgré du remplissage un peu trop hasardeux et des rebondissements toujours plus improbables, The Killings'arrête sur une bonne note. On connaît enfin l'identité du tueur même si la résolution n'apporte qu'un goût amer dans la bouche, avec l'idée désagréable que tout doit continuer quand même.

 

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Dans le dernier épisode, ils ont enfin donné la chance à Rosie de s'incarner à nouveau pour réellement hanter la pellicule. A n'en pas douter une bonne idée car elle a permis au final de conjuguer suspense, émotion et dépression tout en évoquant l'emprise que sa vie et son meurtre aura eu sur celle des autres personnages. Si j'ai un reproche à faire à The Killingc'est celui-ci. Alors que tout tournait autour d'elle, la victime semblait trop absente. Le final lui rend honneur comme il se devait.

 

Même si elle laisse derrière elle des êtres brisés. Sa tante, d'abord, qui était celle qui lui ressemblait le plus et qui comme elle finit en figure tragique, victime de son pouvoir de rêver. Sa famille, ensuite, qui doit apprendre à se reconstruire (et donc à l'abandonner). Mais elle a aussi touché de parfaits inconnus. Linden a qui elle a permis de lâcher prise et de comprendre (certainement trop tard) que résoudre l'affaire ne lui permettrait pas d'aller mieux («On a eu les méchants». «Quels méchants?» dit elle d'un ton désabusé à Holder). Au moins, elle a enfin compris et peut aller de l'avant. Richmond, enfin, qui avance et abandonne le passé mais y laisse aussi son idéalisme et sa droiture.

 

Cette galerie de personnages, qui évolue dans une ambiance unique, est la force de la série. Et à la fin, chacun d'entre eux a appris de l'éprouvant voyage qu'ils viennent d'achever. Au-delà des rebondissements approximatifs (la ridicule fin de saison 1), des errements scénaristiques (Mitch au motel), voilà le souvenir que je garderai de cette série.

The Killingn'était pas la série du siècle et elle sera vite oubliée mais elle demeure un excellent polar, comme on en voit peu à la télévision US. Un point à souligner, assurément.

Note:

Pastèque de premier choix


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