Editions Nathan
Genre : Science-fiction, Young Adult
Nombre de pages : 377
Date de sortie : le 6 septembre 2012
Ma note : 3.25/5
Bannie de l'univers protégé de Rêverie, Aria, 17 ans, sait que ses chances de survie à l'extérieur sont minces : sur les terres de l'Usine de la Mort, des orages électriques grondent, l'air semble irrespirable et des cannibales rôdent. Mais Aria croise le chemin de Perry, un "Sauvage". Il est sombre, il est hostile - mais il est son seul espoir de rester en vie. Chasseur aux sens surdéveloppés, très adapté à ce monde du dehors, Perry ne voit en Aria qu'une fille fragile, comme toutes les "Sédentaires". Elle est cependant, peut-être, celle qui pourra l'aider.
Si je ressors de ce livre en disant que j'ai apprécié cette lecture, je dois également dire que je suis restée réserver durant plus de la moitié de ma lecture. Ce roman destiné aux jeunes adultes est bien un livre de science-fiction, de là à dire qu'il s'agit d'une dystopie... pour ma part je n'irai pas jusque là !
Nous voici propulsés dans un monde post-apocalyptique. Nous allons suivre Aria et Perry, deux jeunes gens qui viennent de deux horizons bien différents.
Aria vit dans une "capsule", dans un monde où l'on n'est "jamais" malade, où l'on n'a jamais peur. Ils vivent autant dans le monde réel que virtuel grâce à leur smart-eye qui leur permet d'aller dans des domaines et de faire ce dont ils rêvent sans crainte de se faire mal ou autres puisque tout ce qui est considéré comme inutile a été supprimé (comme par exemple, la douleur...). Il vivent dans une vraie bulle.
Seulement, elle va être accusée à tort et va être expulsée de là.
C'est alors qu'elle rencontre vraiment Perry, un "sauvage" à ses yeux et aux yeux de son peuple.
Dans ce nouveau monde, elle va devoir apprendre tout de A à Z et survivre sous ce ciel composé d'Ether. Aria et Perry vont passer un marché...
Durant plus de la moitié du livre, on va découvrir ce monde. On va notamment suivre l'apprentissage d'Aria mais également celui de Perry dans une certaine mesure. Chacun a son but...
Le récit n'est pas aussi palpitant que je m'y attendais, quelques petites pointes d'adrénaline de temps à autres mais ce sera vraiment minime. D'ailleurs, il faut au départ bien s'accrocher car la technologie est dominiante et ce futur un peu invraisemblable peut faire tourner la tête.
Pourtant j'ai apprécié cette lecture et c'est réellement les 150 dernières pages qui ont relevé le niveau. Il y a une certaine chose à laquelle je m'attendais (en même temps, c'est gros comme une maison) et je l'ai apprécié. J'ai une hypthèse qui n'a encore été ni confirmée ni infirmée et cela ne m'empêchera pas de dormir, je suis cependant curieuse de savoir si j'ai vu juste.
La fin également m'a énormément surprise, une certaine révélation m'ayant scotchée.
Je pourrais tenter de faire des rapprochements avec notre société actuelle mais ce serait pousser loin. A mon sens, Veronica Rossi pointe du doigts des des choses qui sont "banales" ou qui sont tout simplement réchauffées, d'autant plus qu'elle reste en surface et que cela n'est en rien le nerf du roman.
Never Sky est un bon roman young adult de science-fiction. L'histoire, un peu longue à démarrer, est sympathique. Par contre, les 150 dernières pages se lisent d'une traite.
On se laisse bluffer et la fin nous laisse à penser que la suite sera bien plus palpitante.